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Manque de munitions et d’effectifs et crise de confiance : L’armée d’occupation veut un cessez-le-feu à Gaza

Manque de munitions et d’effectifs et crise de confiance : L’armée d’occupation veut un cessez-le-feu à Gaza
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Par AlAhed avec Al-Manar

Six ex-responsables sécuritaires israéliens ont confié pour le New York times qu’ils voudraient un cessez-le-feu dans la bande de Gaza même si cela implique le maintien du Hamas au pouvoir dans la bande.

Sous le couvert de l’anonymat, ils ont exprimé être unanimes pour estimer que l’une des raisons de cette position est que l’armée israélienne a besoin de se rétablir avant le déclenchement d’une offensive terrestre avec le Hezbollah au nord après avoir mené la guerre la plus longue dans l’histoire d’«Israël».

Ils sont toutefois d’accord pour croire qu’une trêve avec le Hamas faciliterait en outre la conclusion d’un accord avec le Hezbollah.

L’un de ces officiers a expliqué pour le quotidien américain qu’une trêve serait aussi le meilleur moyen pour obtenir la libération des 120 captifs israéliens chez le Hamas.

Pénurie de munitions. Manque d’effectifs

«L’armée soutient entièrement un accord sur les otages et un cessez-le-feu», rapporte le journal citant le point de vue d’un ex-conseiller à la «sécurité nationale israélienne», Dr. Eyal Hulata qui discute souvent avec de hauts responsables israéliens militaires.

Hulata assure qu’ils lui ont fait part qu’ils sont persuadés que «l’arrêt des combats à Gaza rendra l’accalmie plus probable au Liban».

«Ils ont moins de munitions, mois de pièces de rechange, et moins d’énergie qu’avant. Raison pour laquelle ils croient aussi que l’arrêt à Gaza nous accordera davantage de temps pour se préparer à une guerre plus grande avec le Hezbollah».

Citant 4 responsables militaires israéliens, le New York Times assure que l’armée souffre d’une pénurie d’obus, de pièces de rechange pour les chars, de bulldozers militaires et de véhicules blindés.

Ces 4 responsables militaires ont aussi évoqué un manque d’effectifs, assurant que le chiffre des militaires qui se rendent au front est en baisse.

Ils ont en outre rapporté que les officiers ont de moins en moins confiance en leurs supérieurs, en raison du fiasco à contrer l’attaque du 7 octobre du Hamas contre des sites militaires et des colonies dans l’enveloppe de Gaza.

Crise de confiance dans l’armée depuis le 7 octobre

Lors d’une interview avec la chaine 12 israélienne, un expert des affaires de sécurité nationale israélienne Kobi Marom a averti que les chiffres véhiculés sur les besoins humains de l’armée devraient inquiéter le public israélien.

Il a attribué ce manque d’effectifs à l’échec du 7 octobre. «Quiconque porte une tenue militaire se sent coupable de l’échec de la mission principale de protéger les Israéliens», soutient-il.

«Personne ne veut plus appartenir à une institution qui est devenue un sac de boxe pendant une guerre très difficile», a-t-il ajouté.

Et d’assurer : «Je perçois une crise de confiance non seulement de la part du public à l’égard de l’armée mais au sein même de l’armée».

D’après Marom, l’Iran regarde ce qui se passe depuis 9 mois avec «une grande satisfaction». «Il voit la faiblesse des Etats-Unis, l’échec du 7 octobre. L’Iran dispose d’une grande confiance en lui, surtout que le compromis au nord est lié aux conditions de sauvetage du Hamas».

Les Israéliens, des réfugiés dans les hôtels

Mais le chef du Conseil de la colonie de «Margaliot» au nord de la Palestine occupée est toujours aussi pessimiste sur le déclenchement d’une offensive contre le Sud-Liban, une condition selon lui pour le retour des colons déplacés.

Interrogé par la chaine 12, il estime que «personne ne peut déterminer le début de la guerre au nord ni sa fin.»

«Israël n’a informé personne quand voudrait-il aller en guerre, raison pour laquelle le fait d’en parler est sans aucune utilité et n’est que des paroles vides», a-t-il souligné.

Selon lui, sans opération militaire au sud du Liban il sera difficile de revenir au nord et aux localités situées aux confins a la barrière frontalière où le Hezbollah se trouve de l’autre côté.

«Nous sommes désormais des réfugiés. Les hôtels sont en fait des camps de réfugiés dans le sens réel du mot», a-t-il attesté.

130 colonies touchées

Le «Yediot Ahronoth» a rendu compte que «la guerre d’usure avec le Hezbollah a causé des destructions dans plus de 130 localités».

Il a révélé que 1.023 bâtiments ont été endommagés ou entièrement détruits dont 147 à «Kiryat Shmona», 130 à Manara, 121 à «Metula», 115 à «Shlomi», et 88 à Arab al-Aramcha.

Le chef du Conseil municipal suprême de Haute Galilée Giora Salz a pour sa part, précisé qu’il n’est pas possible de se rendre vers les colonies qui ont été évacuées, à savoir entre autres «Yir’on», «Yiftah», «Misgav Am» et donc d’évaluer les pertes qui ont été causées là-bas.

288 attaques anti-«israéliennes» le mois de juin

L’institut israélien Alma a indiqué que le mois de juin vient en seconde position après le mois de mai, en termes de rythme le plus intense des frappes réalisées par la résistance libanaise.

Il a assuré que pendant le mois de juin ont été recensées 288 attaques anti-«israéliennes», ce qui équivaut à 9,6 par jour en moyenne.

Elles ont connu un regain important après le martyre du chef de la résistance Abou Taleb Abdallah le 11 juin.

Pendant le mois de mai, 320 attaques avaient été enregistrées avec une moyenne de 10 par jour.

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