Le Hezbollah est pleinement prêt à faire face aux menaces «israéliennes», affirme l’Iran

Par AlAhed avec PressTV

Le ministre iranien des Affaires étrangères par intérim, Ali Bagheri Kani, a mis en garde l’entité israélienne contre les «conséquences néfastes» de toute attaque qu’il oserait mener contre le Liban.

Le ministre des Affaires étrangères par intérim de la RII a rappelé, lundi 1er juillet, lors d'une conversation téléphonique avec le ministre turc des Affaires étrangères Hakan Fidan, que le Hezbollah était pleinement préparé à combattre «Israël», qui menace de lancer des attaques contre le mouvement de Résistance islamique du Liban.

«Les menaces de guerre proférées par Israël contre le Liban s'inscrivaient dans la continuité des crimes de l’entité contre le peuple palestinien dans la bande de Gaza et traduisent sa nature barbare», a rappelé Bagheri Kani, avertissant que les Israéliens paieraient cher tout acte d'agression face à la puissance sans équivoque de la Résistance libanaise.

«L’entité israélienne sait bien aujourd’hui qu’il n’est pas en mesure de restaurer la situation qui prévalait avant le déclenchement de la guerre dans la bande de Gaza. Qu’il sache aussi que tout nouveau dérapage au Liban aurait de nouvelles répercussions au niveau régional et seraient à leur propre détriment. Ils subiront une telle défaite stratégique qu’ils n’arriveront même pas à compenser en multipliant leurs crimes», a-t-il expliqué.

Les tensions restent vives le long de la frontière sud du Liban, où le Hezbollah s’est engagé dans d'intenses affrontements avec les forces israéliennes.

Le Hezbollah mène des attaques à la roquette presque quotidiennes contre des positions israéliennes en représailles à l'agression israélienne contre le Liban et en solidarité avec Gaza.

Jusqu'à présent, la guerre génocidaire a tué au moins 37 877 Palestiniens, pour la plupart des femmes et des enfants, à Gaza et en a blessé 86 969 autres.

Pour sa part, le chef de la diplomatie turque, Hakan Fidan, a salué l'attention sérieuse portée par l'Iran à la question palestinienne et a condamné les crimes commis par «Israël» à Gaza.

«Israël poursuit sa guerre génocidaire contre Gaza alors que la communauté internationale est incapable de mettre fin à ces crimes», a regretté Fidan, avertissant que la politique d'«Israël» visait à maintenir les tensions régionales.

D'autre part, Bagheri Kani a salué la participation de la délégation turque à la 19e réunion ministérielle du Dialogue de coopération asiatique (ACD) à Téhéran, à la fin du mois dernier.