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L’armée d’occupation a bombardé le sud du Liban avec du phosphore blanc

L’armée d’occupation a bombardé le sud du Liban avec du phosphore blanc
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Par AlAhed avec PressTV

Pendant plus de huit mois, les forces israéliennes ont visé les forêts et des zones peuplées du sud du Liban avec des bombes et des munitions au phosphore blanc interdites au niveau international. Des attaques récentes avaient eu lieu près de la ville de Kfarkela.

L'Agence nationale de presse officielle du Liban a rapporté que les attaques les plus récentes avaient eu lieu près de la ville de Kfarkela.

Les forces israéliennes mènent également «une opération de recherche» près de Kfarkela depuis leur base de «Metula», une ville située au nord des territoires occupés par «Israël» en 1948.

Le rapport indique également que les attaques ont mis en danger la vie des civils et qu’elles ont provoqué des incendies massifs dans la région.

«Israël» continue d'utiliser des munitions au phosphore blanc dans le sud du Liban, causant des dégâts irréparables à la région et provoquant la fuite des villageois.

Une série de rapports indiquent que les attaques au phosphore blanc «mettent les civils en danger» et qu’elles entraînent des «déplacements de civils».

Une enquête récente menée par Al-Jazeera, basée au Qatar, a révélé que l’armée d’occupation avait largué 117 bombes au phosphore sur le sud du Liban et qu’il avait frappé au moins 32 villes et villages entre octobre et mars.

La zone touchée s’étendait sur la quasi-totalité des 100 km de frontière sud du Liban avec les territoires occupés. L’utilisation répétée de phosphore blanc par «Israël» a suscité la colère des organisations humanitaires internationales.

Le 19 mars, Oxfam a appelé l’administration américaine à «suspendre immédiatement les transferts d’armes vers Israël».

«Israël» a utilisé des munitions au phosphore blanc fournies par les États-Unis lors d'une attaque en octobre dans le sud du Liban, selon une enquête réalisée par le Washington Post en décembre.

Des photos et des vidéos vérifiées par des groupes de défense des droits internationaux et examinées par The Post montrent des «traînées de fumée» de phosphore blanc tombant sur Dheira, un village du sud du Liban, le 16 octobre.

Les codes de production découverts sur les obus correspondent à la nomenclature utilisée par l'armée américaine pour classer les munitions produites dans le pays, qui montrent qu'elles ont été fabriquées par des dépôts de munitions en Louisiane et en Arkansas en 1989 et 1992, selon le rapport de l'époque.

Le Liban a été invité à déposer une demande auprès de la Cour pénale internationale (CPI) pour permettre une enquête et des poursuites contre l’entité israélienne.

Les tensions restent vives le long de la frontière sud du Liban, où le mouvement de résistance du Hezbollah est engagé dans d’intenses affrontements avec les forces d'occupation israéliennes.

 

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