Guerre avec le Hezbollah: Les États-Unis craignent que le «Dôme de fer israélien» ne soit submergé
Par AlAhed avec sites web
Les autorités américaines craignent qu'en cas de guerre totale entre «Israël» et le Hezbollah, ce dernier puisse submerger les systèmes d’interception de missiles dans le nord du pays, y compris le «Dôme de fer», ont déclaré trois responsables américains à la chaîne CNN.
Les craintes, qui leur ont également été communiquées par «Israël», selon lesquelles le tant vanté «Dôme de fer» pourrait être vulnérable au vaste arsenal de missiles et de drones du Hezbollah, ne font que croître alors qu'«Israël» indique de plus en plus aux responsables américains qu'il se prépare à une incursion terrestre et aérienne au Liban.
Des responsables «israéliens» ont indiqué aux États-Unis qu'ils prévoyaient de transférer des ressources du sud de la bande de Gaza vers le nord d'«Israël» en vue d'une éventuelle offensive contre le Liban, ont déclaré mercredi des responsables américains à CNN. «Nous estimons qu'au moins certaines batteries du Dôme de fer seront débordées», a déclaré un haut responsable de l'administration.
Un responsable «israélien» a déclaré que «cela serait plus probable si le Hezbollah menait une attaque à grande échelle en utilisant principalement des armes guidées avec précision, contre lesquelles le système pourrait avoir du mal à se défendre. Depuis des années, le Hezbollah stocke des munitions et des missiles à guidage de précision en provenance ce dont Israël s'est inquiété à plusieurs reprises».
Plus tôt ce mois-ci, le Hezbollah a publié une vidéo montrant un drone frappant et endommageant une batterie «Iron Dome» sur une base militaire dans le nord de la Palestine occupée. Il a également publié cette semaine une vidéo de neuf minutes, prise par un drone, montrant des sites militaires «israéliens» sensibles.
«Que l'ennemi sache à nouveau que si une guerre ouverte était déclarée contre le Liban, nous la mènerons sans limites !», a déclaré mercredi le secrétaire général du Hezbollah, sayyed Hassan Nasrallah lors d'un discours.