Gaza: «Israël» a largué 79 mille tonnes d’explosifs, tuant jusque-là 15 517 enfants palestiniens
Par AlAhed avec sites web
Le Bureau des médias du gouvernement à Gaza a annoncé vendredi soir que depuis le début de la guerre, l’armée d’occupation israélienne a largué 79 mille tonnes d’explosifs sur la bande de Gaza, tuant au moins 15 517 enfants palestiniens.
«Depuis le début de la guerre génocidaire le 7 octobre 2023, l’armée d’occupation israélienne a largué 79 mille tonnes d’explosifs sur la bande de Gaza, tuant au moins 15 517 enfants palestiniens», a déclaré l’organe médiatique dans un communiqué.
«17 000 enfants ont également perdu leurs deux parents ou l'un d'entre eux depuis le début de la guerre», a-t-il ajouté.
Et de souligner: «3 500 autres enfants à Gaza risquent de mourir à cause de la malnutrition et d’une crise alimentaire déclenchée progressivement par la guerre».
Le communiqué est publié dans un moment où l’ONU a inscrit «Israël» sur sa «liste noir» pour massacre des enfants palestiniens.
Les actes barbares perpétrés par «Israël» dans la bande de Gaza ont provoqué colères et protestations dans le monde entier.
Un raid aérien de l’armée d’occupation israélienne a visé dans la nuit du mercredi 5 au jeudi 6 juin, l’école d’Al-Sardi, à Nuseirat, au centre de la bande de Gaza.
Le secrétaire général des Nations Unies, Antonio Guterres, a condamné le bombardement meurtrier de cette école transformée en refuge dans la bande de Gaza assiégée, affirmant que ce carnage est un «exemple horrible» de souffrance civile dans le territoire palestinien déchiré par la guerre.
«C’est juste un autre exemple horrible du prix que paient les hommes, les femmes et les enfants palestiniens qui tentent juste de survivre», a déclaré le porte-parole de l’ONU, Stéphane Dujarric, lors d’une conférence de presse.
L'Office de secours et de travaux des Nations Unies pour les réfugiés palestiniens (UNRWA) avait précédemment révélé qu’«au moment du raid israélien sur cette école dans le centre de Gaza, il y avait 6 000 Palestiniens qui s’étaient réfugiés là-dedans».
«Nous vivons un nouveau jour horrible à Gaza à la suite des bombardements israéliens sans avertissement sur une école abritant 6 000 personnes déplacées», avait déclaré jeudi le commissaire de l’UNRWA, Philippe Lazzarini, en réaction à ce crime meurtrier.