Iran: Il ne restera rien d’«Israël» s’il commet une nouvelle erreur, dit Raïssi
Par AlAhed avec agences
Le président iranien Ebrahim Raïssi a lancé un sévère avertissement contre toute agression israélienne sur le sol iranien, affirmant que l’entité occupante serait confrontée à une réponse dévastatrice en cas de nouvelle erreur.
Le président Raïssi a tiré la sonnette d’alarme ce mardi 23 avril lors d’une réunion avec l’élite culturelle et universitaire du Pakistan à la Government College University (GCU) de Lahore, dans la province centrale du Pendjab.
À cette occasion, il a évoqué les frappes de représailles iraniennes contre «Israël» le 13 avril, en réponse à l’agression sioniste contre la section consulaire de l’ambassade d’Iran en Syrie.
Soulignant que l’Iran avait puni «Israël» pour son attaque contre la section consulaire de l’ambassade d’Iran à Damas, en violation de toutes les lois et conventions internationales, ainsi que la Charte des Nations unies, le président Raïssi a martelé: «Si l’entité sioniste commet une autre erreur en lançant une autre agression contre le sol iranien, la situation sera différente cette fois et on ne sait pas exactement ce qui restera d’Israël après une telle erreur».
Dans le cadre de l’opération Promesse honnête, l’Iran a lancé le 13 avril des centaines de drones et de missiles sur les territoires occupés par «Israël» en réponse à l’agression sioniste contre la section consulaire de l’ambassade d’Iran dans le quartier Mezzeh de la capitale syrienne le 13 avril.
Les raids aériens israéliens sur la section consulaire de l’ambassade d’Iran à Damas ont tué deux généraux de la force Qods du CGRI, le général de brigade Mohammad Reza Zahedi et le général Mohammad Hadi Haji Rahimi, ainsi que cinq de leurs officiers qui les accompagnaient.
La défense des droits de l’homme par l’Occident est «absurde»
Soulignant le soutien indéfectible de Washington à la guerre menée par «Israël» depuis des mois dans la bande de Gaza assiégée, le président iranien a déclaré: «Le soutien américain et occidental à l’entité sioniste qui a tué et blessé de plus de 100 000 Palestiniens à Gaza prouve aujourd’hui que les plus grands violateurs des droits de l’homme ne sont que les États-Unis et les Occidentaux, et que leurs allégations de défendre les droits de l’homme sont fallacieuses».
M. Raïssi a décrit la Palestine comme la question primordiale du monde musulman et de l’humanité, et a souligné que la Résistance palestinienne réussirait enfin à libérer la Palestine, Gaza et al-Qods occupée.
«Aujourd’hui, la nation iranienne se dresse contre la corruption, les exigences excessives et l’oppression de l’entité sioniste, et continuera de le faire», a affirmé M. Raïssi. «Les nations iranienne et pakistanaise ont défendu le peuple palestinien opprimé et poursuivront ce chemin avec fierté».
«Israël» a commencé la guerre brutale contre Gaza, soutenue par les États-Unis, le 7 octobre après que les groupes de résistance palestiniens dirigés par le Hamas ont mené une opération historique contre l’entité occupante en représailles aux atrocités intensifiées israéliennes contre le peuple palestinien.
«Tel-Aviv» a jusqu’à présent tué plus de 34 000 Palestiniens, pour la plupart des femmes et des enfants.
Consolidation des liens culturels
Lors d’une réunion avec la ministre en chef du Pendjab, Maryam Nawaz Sharif, le président Raïssi a salué les liens historiques entre l’Iran et le Pakistan et a déclaré que son voyage à Lahore visait à renforcer les liens culturels.
«Le but de ma visite à Lahore est de rendre hommage à feu Iqbal Lahori et de renforcer les relations culturelles entre les deux pays, car Lahore est considérée comme le symbole culturel du Pakistan», a dit M. Raïssi.
Déclarant que les relations entre les deux pays se sont développées depuis la Révolution islamique de 1979, M. Raïssi a indiqué que la volonté des dirigeants des deux pays de renforcer la coopération a rendu inefficaces les efforts de certains pays visant à nuire aux relations amicales entre Téhéran et Islamabad.
Qualifiant l’échange de diverses capacités mutuelles d’une base pour garantir les intérêts irano-pakistanais et accroître la puissance des deux pays, le président iranien a affirmé qu’il n’y avait aucun obstacle au développement des relations entre Téhéran et Islamabad.