La venue en Asie de l’ambassadrice américaine à l’ONU moquée par Pyongyang
Par AlAhed avec AFP
La Corée du Nord a raillé vendredi la tournée asiatique de l'ambassadrice des États-Unis auprès de l'ONU, la qualifiant de «voyage d'une perdante qui demande de l'aide».
Linda Thomas-Greenfield effectue depuis dimanche une tournée en Asie, que le ministère nord-coréen des Affaires étrangères a décrit comme un «voyage d'une perdante pour raviver des sanctions illégales affaiblies et la pression contre la RPDC avec l'aide d'alliés inférieurs», selon un communiqué utilisant l'acronyme du nom officiel de la Corée du Nord.
Linda Thomas-Greenfield a entamé ces visites au lendemain de l'attaque de l'Iran contre l’Entité israélienne, ce que Pyongyang a critiqué.
«Les États-Unis n'ont pas tenu compte de la garantie de la paix et de la sécurité au Moyen-Orient, notamment en Palestine», affirme ce communiqué signé par le vice-ministre Kim Son Gyong.
Mardi, la diplomate s'est rendue en Corée du Sud, où elle a appelé Pyongyang à se rouvrir au dialogue, estimant que les sanctions contre le pays étaient un «outil efficace» pour «contrecarrer ses plans de développement nucléaire».
Ses déclarations interviennent après que la Russie a exercé son droit de veto en mars pour mettre fin au comité de surveillance des sanctions contre la Corée du Nord.
À Séoul, Linda Thomas-Greenfield a pointé du doigt des pays tels que «la Russie et l'Iran» pour ne pas avoir «appliqué ces sanctions d'une manière qui leur permette de fonctionner aussi efficacement que possible».
Vendredi, Pyongyang a déclaré que «depuis l'investiture de son administration actuelle, les États-Unis ne sont pas revenus dans le monde, mais le monde a abandonné les États-Unis».