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La Russie impose à l’ONU la fin de la surveillance des sanctions contre la Corée du Nord

La Russie impose à l’ONU la fin de la surveillance des sanctions contre la Corée du Nord
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Par AlAhed avec AFP

La Russie a imposé jeudi la dissolution du système de surveillance des sanctions de l’ONU contre la Corée du Nord et son programme nucléaire, un coup de force fustigé par les États-Unis et ses alliés dénonçant la protection mutuelle entre les deux pays.

La Corée du Nord est soumise depuis 2006 à des sanctions du Conseil de sécurité de l’ONU liées à son programme nucléaire, renforcées plusieurs fois en 2016 et 2017.

Mais depuis 2019, la Russie et la Chine, mettant notamment en avant la situation humanitaire de la population nord-coréenne, réclament l’allègement de ces sanctions, qui n’ont pas de date de fin.

N’ayant pas obtenu gain de cause, les Russes ont pris pour cible le comité d’experts chargé de surveiller l’application de ces mesures, comité dont les rapports font référence.

Malgré plusieurs reports du vote pour permettre des négociations, la Russie a ainsi mis son veto jeudi à un projet de résolution prolongeant d’un an le mandat de ce comité.

Le texte a recueilli 13 voix pour, la Chine s’étant abstenue.

L’ambassadeur russe Vassili Nebenzia a justifié ce veto en estimant que, dans les conditions actuelles, le comité n’a plus lieu d’être, se concentrant sur «des questions sans intérêt pas à la mesure des problèmes auxquels fait face la péninsule».

Il avait à la place proposé au Conseil une réévaluation du régime des sanctions.

«S’il y avait un accord pour un renouvellement annuel des sanctions, le mandat du comité d’experts aurait un sens», a-t-il expliqué.

Une proposition soutenue par la Chine.

«La Russie a désormais utilisé son veto pour mettre un terme à deux comités d’experts, en raison du développement de ses relations militaires avec ces gouvernements», ont dénoncé dans un communiqué commun États-Unis, France, Japon, Corée du Sud et Royaume-Uni, en référence au Mali.

En août dernier, témoignant de son soutien à Bamako, la Russie avait en effet bloqué une résolution qui aurait prolongé le mandat des experts ayant rendu des conclusions accablantes pour la junte malienne et ses «partenaires de sécurité étrangers».

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