L’Iran appelle à libérer l’ONU de l’emprise des États-Unis et d’«Israël»
Par AlAhed avec PressTV
L'Iran dénonce l’inaction de l’ONU et du Conseil de sécurité face à la tragédie en cours dans la bande de Gaza, exhortant la communauté internationale à libérer cette organisation de l'emprise des États-Unis et d'«Israël».
Dans un message publié ce jeudi 21 mars sur son compte X, le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères, Nasser Kanani, a déclaré que le monde était témoin de la poursuite de «la barbarie et de la brutalité d'Israël» dans la bande de Gaza.
Après 167 jours consécutifs de guerre israélienne contre la bande de Gaza, les organisations internationales s'abstiennent toujours d'agir et se contentent d'annoncer leurs positions et leurs points de vue, a-t-il noté.
Et d’ajouter que ceux qui gardent le silence et soutiennent les brutalités d'«Israël» devraient avoir honte d'eux-mêmes.
Évoquant les raids israéliens sur l'hôpital al-Chifa de Gaza pour le quatrième jour consécutif, le porte-parole iranien a déclaré que les forces d'occupation israéliennes avaient fait sauter un bâtiment utilisé comme unité de soins intensifs.
«L'histoire est incapable de raconter une telle brutalité et férocité flagrantes et imprudentes perpétrées sous les yeux de la communauté internationale», a déploré M. Kanani.
Le raid israélien sur l'hôpital d'al-Chifa est entré dans son quatrième jour alors que l'armée d'occupation a fait exploser des bâtiments à l'intérieur du complexe médical et ordonné l'évacuation totale de l'hôpital des centaines de blessés ainsi que des personnes qui s'y abritaient.
Selon des rapports, plus de 140 personnes ont été tuées lors des combats dans et autour de l’hôpital au cours de ces quatre derniers jours et plus de la moitié des installations médicales de la bande de Gaza assiégée sont désormais soit totalement hors service, soit partiellement détruites.
L'hôpital d'al-Chifa, qui héberge des milliers de Palestiniens ayant fui les hostilités israéliennes dans le nord de Gaza, est sous blocus depuis le lancement du raid israélien sur le complexe médical le 18 mars.
Le ministère de la Santé de Gaza, administré par le Hamas, a annoncé jeudi qu'au moins 31 988 personnes avaient été tuées dans le territoire au cours de plus de cinq mois de guerre génocidaire menée par «Israël» contre le peuple palestinien.