La guerre à Gaza marque le déclin définitif d’«Israël», selon Téhéran
Par AlAhed avec PressTV
Le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères a écrit ce lundi 18 mars sur son compte X que l’entité sioniste avait non seulement perdu la guerre dans la bande de Gaza, mais qu’il avait aussi à jamais perdu son avenir.
«L’entité israélienne n’aura plus aucune place auprès de l’opinion publique mondiale», a-t-il affirmé.
Le message de Nasser Kanani fait écho aux récents propos d’un ancien commandant militaire israélien reconnaissant qu’«Israël» a échoué dans sa guerre génocidaire contre le mouvement de résistance palestinien Hamas à Gaza.
Dans son message posté sur X, M. Kanani évoque les plus de 31 000 personnes tuées, dont 22 000 femmes et enfants, par «Israël» dans la bande de Gaza, pour expliquer que malgré les massacres israéliens au cours de ces 5 mois, la question palestinienne est plus vivace que jamais et qu’elle a plus que jamais trouvé sa place sur la scène internationale.
Et de souligner: «L’entité sioniste et ses partisans doivent savoir — et ils savent — qu’ils ne se dressent pas contre le Hamas, mais contre une nation historique, authentique et profondément enracinée appelée Palestine. Sans aucun doute, l’avenir appartient à la Palestine et la diffamation et la disgrâce éternelles appartiennent à l’entité israélienne».
Par ailleurs, M. Kanani a sévèrement condamné les prétendus défenseurs occidentaux des droits de l’homme pour leur attitude dictatoriale sur la scène internationale, décrivant leur appui politique, militaire et financier à «Israël» comme une violation flagrante des droits de l’homme.
À cet égard, il a affirmé: «Apporter un soutien politique, économique, militaire, financier, juridique et international à l’entité sioniste, malgré son identité illégitime et terroriste et ses accusations de crimes de guerre et de génocide, constitue une violation des droits de l’homme et du droit humanitaire international».
Et lui de poursuivre que tout soutien à «Israël» représentait une violation flagrante des droits de l’homme et était perçu comme un comportement antidémocratique et dictatorial dans les affaires internationales.
Le diplomate iranien a mis en avant le fait que les dictateurs sur la scène internationale ne sont pas légitimes pour donner des leçons aux autres, étant donné qu’ils ne peuvent pas eux-mêmes être des exemples de démocratie, de défense des droits de l’homme, de promotion de la paix et de la sécurité internationale.
M. Kanani a expliqué que la manière dont ces pays qui prétendent défendre les droits de l’homme ont réagi au massacre de plus de 31 000 civils lors de la guerre génocidaire israélienne montre clairement à quel point ils adhèrent à leurs slogans.
Affirmant que l’opinion publique est profondément choquée par les actes sans précédent des sionistes à Gaza, le porte-parole a souligné la nécessité de prendre des mesures pour mettre fin à ces crimes et au génocide en cours.
Il a également critiqué vivement les partisans d’«Israël» qui entravent la prise de décisions judiciaires et exécutives à l’encontre de «Tel-Aviv».