Une salve de roquettes tirées depuis le Liban sur Safed, un mort israélien et sept blessés

Par AlAhed avec sites web

Une «Israélienne» a été tuée et 7 autres ont été blessés mercredi par une salve de roquettes tirées depuis le Liban sur la ville de Safed, dans le nord de la Palestine occupée, selon des médias israéliens et le «Magen David Adom» (service de secours israélien).

La chaîne israélienne «Canal 12» a rapporté que des sirènes ont retenti dans plusieurs colonies du nord de la Palestine occupée, dont celle de Safed.

«Huit roquettes tirées depuis le Liban sont tombées à Safed, et l'une d’elles a touché directement un bâtiment», ajoute Canal 12.

L’«hôpital Ziv» de Safed a indiqué que huit blessés ont été amenés aux urgences à la suite d’attaques à la roquette dans la ville, dont une personne dans un état grave.

L’hôpital indique qu’une autre personne se trouve dans un état modéré, tandis que six autres sont soignées pour des blessures légères.

La municipalité de Safed a annoncé la fermeture du marché de la ville et évalue la situation pour décider de la suspension des cours scolaires.

«Le nord est ce matin sous un déluge de missiles. Je suggère au gouvernement et à son chef de se réveiller. Le chef du gang Radwan (corps d'élite du Hezbollah, ndlr) nous crache dessus encore et encore et nous pensons qu'il pleut», a déclaré le chef du «conseil régional local», Moshe Davidovich. «Je le répète : sans sécurité, il n'y a pas de nord !».

Le ministre de la «Sécurité nationale» Itamar Ben Gvir a déclaré que l’attaque à la roquette sur Safed est une «déclaration de guerre», appelant à un «changement radical dans la manière dont Israël gère l’équilibre des forces à la frontière libanaise».

Avigdor Liberman, membre de l’opposition israélienne, semble également appeler à une réponse sévère, tweetant qu’«Israël se laisse marcher sur les pieds par le Hezbollah».

«La ligne rouge s’est transformée en drapeau blanc», écrit-il. «Le cabinet de guerre a cédé au Hezbollah et a perdu le nord.»

S’adressant à la chaîne publique «Kan», l’ancien «conseiller à la Sécurité nationale» Yaakov Amidror a déclaré que le nord d’«Israël» est pris dans ce qui semble être un jeu de «un prêté pour un rendu» avec le Hezbollah.

«La guerre avec le Hezbollah est une conversation par le feu, dans laquelle chaque partie dit à l’autre ‘attention, vous avez franchi une ligne’. Si nous faisons quelque chose et qu’ils veulent nous faire signe d’arrêter, c’est une chose. Si ce n’est pas le cas, c’est qu’ils essaient de nous faire réagir», a-t-il déclaré à Kan.

Depuis le 8 octobre dernier, la frontière palestino-libanaise est le théâtre de tensions, de bombardements et d'échanges de tirs entre l'armée d’occupation israélienne d'une part, et le Hezbollah et les factions palestiniennes de l'autre.

Le secrétaire général du Hezbollah, sayyed Hassan Nasrallah, a déclaré mardi que les attaques transfrontalières en direction d’«Israël» ne s’arrêteront que lorsque l’entité sioniste stoppera son agression dans la bande de Gaza.