Les familles des captifs israéliens investissent la «Knesset»
Par AlAhed avec PressTV
Dans le contexte d’indignation croissante face au refus du «Premier ministre israélien» Benjamin Netanyahu d’accepter un accord visant à mettre fin aux hostilités à Gaza et à libérer les captifs israéliens, les familles de ces derniers ont fait irruption, lundi 22 janvier, lors d’une séance de la «Commission des finances» de la «Knesset», le «Parlement israélien», à al-Qods occupée.
Les manifestants ont réclamé des mesures de la part des «législateurs israéliens» pour libérer les membres de leurs familles détenus depuis le 7 octobre 2023 par les combattants du mouvement de résistance palestinien Hamas.
Des manifestants, vêtus de T-shirts noirs, brandissaient des pancartes sur lesquels on pouvait lire: «Vous ne resterez pas assis ici pendant qu’ils meurent là-bas», en scandant «Libérez-les maintenant, maintenant, maintenant !»
Par ailleurs, un groupe de manifestants s’est également rassemblé devant la résidence côtière de Netanyahu, l’appelant à prendre des mesures pour la libération des captifs israéliens.
Malgré cela, Netanyahu a jusqu’à présent rejeté tout accord avec le Hamas pour la libération des captifs.
Dimanche, il a encore rejeté les conditions présentées par le Hamas pour mettre fin au conflit, considérant cette perspective comme étant une «capitulation».
Parmi les 253 captifs détenus par le Hamas lors de l’opération Déluge d’Al-Aqsa, l’Entité israélienne estime que 132 reste toujours à Gaza, dont 104 seraient en vie.
De nombreux rapports indiquent que les militaires israéliens pourraient être responsables de la mort de leurs propres soldats détenus par le Hamas.
À ce propos, la mère d’un soldat israélien tué a déclaré vendredi que son fils, détenu dans un tunnel à Gaza, avait été tué par des gaz toxiques utilisés par des militaires israéliens lors du bombardement.
Dans ce droit fil, le Hamas a déclaré à la mi-janvier que deux des captifs avaient été tués lors des raids aériens israéliens contre la bande de Gaza.