Un général réserviste israélien: (sayyed) Nasrallah excelle toujours dans la gestion du conflit
Par AlAhed
Le général de réserve de l'armée d'occupation, Gershon HaCohen, a souligné que la situation qui s'est développée le long de la frontière libanaise depuis le début de la guerre en octobre a plongé l'entité sioniste dans un état de confusion extrême. Il a déclaré : «Il n'est pas difficile de reconnaître cela comme point de départ pour clarifier la stratégie. Dans une opération militaire limitée, le Hezbollah a remporté une réalisation stratégique sans précédent, consistant à évacuer tous les habitants des colonies situées le long de la ligne de confrontation et à transformer la région en un champ de bataille.»
Dans un article publié par le journal «Israel Hayom», HaCohen a ajouté : «les maisons des colonies de la ligne de confrontation sont quotidiennement touchées par des tirs directs de missiles antichar. Et même si le calme règne, le retour des habitants dans leurs maisons ne sera pas simple».
Il a souligné que «parvenir à un accord politique ne peut garantir une sécurité totale aux habitants des colonies du nord».
«Même si l'armée prend le contrôle du sud du Liban, depuis la ligne de front actuelle jusqu'au Litani, par une opération militaire réussie, le Hezbollah conserve des capacités d'attaque qui touchent toute la région nord et centrale», a-t-il affirmé.
Selon lui, «en cas de règlement politique de la région nord, le Hezbollah, en tant que force militaire, restera déployé dans toute la région du Liban, de la Syrie et de l'Irak, et il continuera à chercher à accroître sa menace stratégique contre Israël, qui se doit d'être prêt à une guerre contre ce parti», a-t-il expliqué.
Selon HaCohen, le secrétaire général du Hezbollah, sayyed «Hassan Nasrallah, a été et reste un expert dans la gestion du conflit et mène le combat au bord du précipice», dans le but d'éviter une large guerre. Il a estimé que sayyed Nasrallah «se concentre principalement sur l’objectif de nuire moralement à Israël et de briser son prestige»... «Il a cherché à le faire en septembre 2022 lorsqu'il a conclu un accord sur les frontières maritimes pour le présenter comme une démonstration de force et une condition pour éviter la guerre", a-t-il expliqué.
Il a souligné que «le médiateur américain, Amos Hochstein, qui cherche à résoudre les points de désaccord, est loin de comprendre la dynamique du chantage continu».
Selon HaCohen, les fausses attentes d'«Israël» ne sont pas nouvelles et se sont déjà manifestées lors du retrait du Liban en mai 2000, sur la base d'une hypothèse, sans fondement, selon laquelle avec le retrait de toutes les terres libanaises et une pleine obéissance d'«Israël» à la résolution des Nations Unies 425, le Hezbollah remettrait ses armes.
HaCohen a conclu: «Depuis lors, les menaces du Hezbollah se sont intensifiées et les mesures de chantage à l'égard d'Israël se sont affinées... Cela crée une situation de confusion stratégique qui nécessite une réponse exceptionnelle et une nouvelle vision stratégique israélienne».