Assassinat d’un chef du CGRI en Syrie: «Israël» paiera le prix, promet Raïssi

Par AlAhed avec agences

Le président iranien Ebrahim Raïssi a promis lundi qu’«Israël paiera certainement pour son crime» après l’assassinat dans la journée du général Razi Moussavi, l'un des conseillers les plus expérimentés du Corps des Gardiens de la Révolution (CGRI), en Syrie.

«Cette action est sans aucun doute un autre signe de frustration, d'impuissance et d'incapacité de l’entité sioniste usurpatrice dans la région», a-t-il dit dans un communiqué.

Le président a présenté ses condoléances à la famille endeuillée du général Moussavi, à ses camarades du CGRI et à la nation iranienne.

Les Gardiens de la Révolution, l'armée idéologique de l'Iran, ont accusé l’Entité israélienne d'avoir tué un de leurs commandants lundi dans une frappe en Syrie, et promis de venger sa mort.

«Le général de brigade Razi Moussavi a été tué lors d'une attaque de l’entité sioniste menée» en Syrie, ont-ils annoncé dans un communiqué. «Il ne fait aucun doute que l’entité sioniste (...) paiera pour ce crime.»

«Trois missiles sur sa maison»

Selon la télévision d'État, le général de brigade Razi Moussavi a été visé par «trois missiles» dans le quartier de Sayeda Zeinab, au sud de Damas.

La chaîne a diffusé des images de colonnes de fumée s'élevant de la zone de l'attaque.

Les Gardiens de la Révolution ont présenté Razi Moussavi comme «l'un des conseillers les plus expérimentés» de la Force Qods, la branche des opérations étrangères de l'armée idéologique et l'unité d'élite des Gardiens.

Il était «le responsable logistique de l'axe de la résistance» en Syrie, selon le CGRI.

L'ambassadeur d'Iran en Syrie, Hossein Akbari, a déclaré à l'agence iranienne Mehr que «la maison du général avait été visée dans l'après-midi par trois missiles de l’entité sioniste, le bâtiment a été détruit» et le «corps de militaire a été retrouvé dans la cour».

L'assassinat révèle la nature terroriste d'«Israël»

Le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères, Nasser Kanani, a fermement condamné l’assassinat par «Israël» du conseiller Moussavi à Damas, soulignant que cet acte cruel et lâche était un autre signe de sa nature terroriste.

«Depuis sa sinistre existence, l’entité sioniste a commis divers types de crimes en violant de manière répétée et continue les réglementations et normes internationales et aujourd'hui, il a également commis un acte terroriste lâche et agressif», a-t-il déclaré.

M. Kanani a souligné que l'Iran se réserve le droit d'adopter les stratégies nécessaires et de répondre à cet acte dans un temps et un lieu convenables.

Rassemblement d’étudiants à Téhéran

Par ailleurs, un groupe d'étudiants a organisé un rassemblement de protestation sur la place «Pasteur» et devant le Secrétariat du Conseil suprême de sécurité nationale à la capitale iranienne Téhéran.

Ce rassemblement spontané s'est tenu tard lundi soir, quelques heures après l'assassinat du conseiller Moussavi.

Lors de ce rassemblement, les étudiants ont scandé des slogans contre l’entité d'occupation sioniste et les États-Unis, en condamnant l’assassinat du sayyed Razi Moussavi et celui des habitants de Gaza, sans manquer d’exiger une réponse ferme de l'Iran à ce lâche assassinat.

Un groupe d'étudiants portant des linceuls participait à ce rassemblement et scandait des slogans tels que «République islamique, vengeance, vengeance», «mort à Israël» et «mort à l'Amérique».