91 soldats israéliens tués depuis le début de la guerre à Gaza, dont le fils d’un «ministre»
Par AlAhed avec AFP
Au total, 91 soldats israéliens ont été tués dans les combats à Gaza, y compris jeudi le fils de Gadi Eisenkot, ancien chef de «l'état-major de l'armée» et membre du «Cabinet de guerre» de Benjamin Netanyahu, selon une dernière mise à jour de l’armée d’occupation israélienne.
Gal Meir Eisenkot, 25 ans, du «699e bataillon de la 551e brigade», a été tué après l'explosion d'une bombe dans une entrée de tunnel près de soldats israéliens dans le camp de Jabaliya, dans le nord de la bande de Gaza.
Il a été transporté dans un état grave dans un hôpital en Entité israélienne, où il a succombé à ses blessures.
Le «Premier ministre israélien» Benjamin Netanyahu a réagi à la mort du soldat Eisenkot. «Lehna et Gadi Eisenkot, Sara et moi avons le cœur brisé par la mort de votre fils Gal. Nous pleurons avec vous. Nous vous embrassons (…)», a-t-il déclaré.
D'intenses combats urbains en cours autour des grandes villes de Gaza
D'intenses combats urbains font rage ce vendredi 8 décembre dans et autour des plus grandes villes de la bande de Gaza.
Après une première phase de son offensive terrestre contre le Hamas, concentrée dans le nord du territoire palestinien, l'armée d’occupation israélienne a étendu cette semaine ses opérations jusque dans le Sud, où sont réfugiés près de deux millions de civils désormais pris au piège.
Selon l'ONU, 1,9 million de personnes, soit 85% la population, ont été déplacées par la guerre dans la bande de Gaza où plus de la moitié des habitations sont détruites ou endommagées.
Le bilan à Gaza s'est encore alourdi jeudi pour atteindre 17.177 martyrs, à 70% des femmes et des moins de 18 ans, tués par les bombardements israéliens, selon le ministère de la Santé à Gaza.
Tôt ce vendredi, le ministère a fait état de 40 martyrs dans des raids aériens près de Gaza-ville, et de «dizaines» d'autres à Jabaliya (nord) et à Khan Younès (sud).