Amir-Abdollahian a rencontré Ismaïl Haniyeh à Doha
Par AlAhed avec PressTV
Le ministre iranien des Affaires étrangères, Hossein Amir-Abdollahian, a rencontré jeudi le chef du bureau politique du mouvement de Résistance islamique de la Palestine, le Hamas, Ismaïl Haniyeh, lors d'une visite de travail à Doha, la capitale qatarie.
Les parties ont discuté de la situation dans la bande de Gaza et d'un accord entre l'occupation israélienne et le Hamas sur un cessez-le-feu humanitaire et la libération partielle des prisonniers.
La réunion de jeudi soir a eu lieu quelques heures avant l’entrée en vigueur d'une trêve de quatre jours dans les combats entre le régime sioniste et le Hamas.
«Les prisonniers palestiniens détenus dans les geôles israéliennes seront également libérés vendredi», a déclaré le porte-parole du ministère qatari des Affaires étrangères, Majed al Ansari, ajoutant qu'une liste de noms avait été approuvée, sans préciser le nombre de personnes à libérer.
Au cours de sa visite, le ministre iranien des Affaires étrangères s'est également entretenu avec son homologue qatari, cheikh Mohammed ben Abdulrahman ben Jassim al Thani qui a remercié l'Iran pour son «rôle crucial et ses efforts précieux pour contribuer à une cessation humanitaire de la guerre contre Gaza», a rapporté l'agence de presse Fars.
«Nous avons atteint un bon stade», s’est félicité le ministre qatari, ajoutant que la première priorité est le cessez-le-feu, et ensuite «notre effort sera focalisé sur la prolongation du cessez-le-feu temporaire et la fin complète de la guerre et des massacres de Palestiniens ainsi que sur le fait d’empêcher que ne recommence la guerre».
Amir-Abdollahian a salué le cessez-le-feu, avertissant si l’entité israélienne reprenait la guerre, «la situation dans la région deviendra plus tendue et les réactions seront plus généralisées». Il a réitéré aussi qu'«Israël» n'était pas en mesure de poursuivre la guerre sans l’appui des États-Unis.
Amir-Abdollahian a souligné que ce qui s'est produit contre les États-Unis dans la région au cours des six dernières semaines avait été la réaction des groupes de Résistance au soutien américain au génocide en Palestine et que cela n'avait rien à voir avec l'Iran.
Les forces américaines en Irak et en Syrie ont connu une recrudescence des attaques depuis qu’«Israël» a lancé son agression contre la bande de Gaza assiégée, faisant de nombreux blessés parmi les militaires américains.