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«Israël au galop est arrêté à Gaza. S’il avait gagné, il ne se serait pas arrêté», dit le général Salami

«Israël au galop est arrêté à Gaza. S’il avait gagné, il ne se serait pas arrêté», dit le général Salami
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Par AlAhed avec PressTV

Le commandant en chef du Corps des gardiens de la Révolution islamique (CGRI) a déclaré que l’invasion «galopant » de la bande de Gaza par «Israël» s’est soudainement arrêtée après que l’entité occupante a concédé une trêve dans sa guerre sur le territoire palestinien.

Le général de division Hossein Salami a averti jeudi 23 novembre que si «Israël» ne tirait pas la leçon de son erreur, il serait confronté à une pire annihilation.

«Aujourd’hui, on voit que l’entité qui galopait s’est brutalement arrêtée. S’ils avaient gagné, ils ne se seraient pas arrêtés», a-t-il déclaré lors d’un rassemblement des forces du Basij à Yazd, dans le centre de l’Iran.

Et de poursuivre: «Il est donc clair que l'impuissance, l'incapacité et l'échec d'aujourd'hui font partie de la nature de ce pouvoir maléfique, et qu'il doit désormais éviter de répéter ses erreurs du passé. Sinon, il sera davantage détruit».

Le général Salami a déclaré que la décision d’«Israël» de sortir de ses fortifications et de mener la guerre à découvert dans la bande de Gaza avait été une grande erreur ; cette guerre lui ayant entre autres coûté la destruction de plus de 300 chars et véhicules de transport de troupes.

«L’ennemi pensait pouvoir hisser son drapeau de victoire en tuant des enfants, des femmes et des bébés et, sa seule définition de la victoire était d’enterrer le peuple sans défense sous les décombres», a-t-il ajouté.

Et de souligner: «Une autre erreur qu'ils ont commise a été d’être sortis de derrière les murs et, comme le dit le Noble Coran, de derrière les solides forteresses qu'ils avaient construites en supprimant la barrière qu’ils s’étaient fixée entre eux et les combattants islamiques et en amenant [notamment] de leurs propres mains 1 600 chars et véhicules blindés de transport de troupes sur le terrain».

Le général Salami a déclaré que c’est dès l’instant où les troupes israéliennes ont frôlé la confrontation directe avec les jeunes Palestiniens que les ennuis ont commencé pour elles.

«Bien qu'ils n'aient pas vu les jeunes, les jeunes les ont vus et, la guerre entre les chars et les fantômes invisibles a commencé et, les chars ont été détruits à bout portant ; jusqu'à présent, plus de 300 chars et véhicules de transport de troupes ont été détruits», a-t-il déclaré.

Après cela, les Israéliens ont réalisé que la route était fermée et que si la guerre continuait leur machine de guerre serait sûrement détruite, a précisé le général Salami.

«Dans le nord, ils se sont heurtés à la forte résistance du Hezbollah et ils ont également rencontré des problèmes en Cisjordanie. Ils restaient éveillés jour et nuit et ils étaient épuisés et anxieux car comme le dit le Noble Coran, ce sont véritablement des compagnons de la peur», a-t-il dit.

Le général Salami a décrit la guerre à Gaza comme «la plus difficile des guerres» à laquelle les musulmans avaient participé, «une guerre dans laquelle les États-Unis, la France, l’Angleterre, l’Allemagne, Israël et d’autres hypocrites se sont unis – et nous les connaissons bien – même si au final ils ont été tous ensemble vaincus et abattus».

«Dans un monde où vivent des hommes arrogants, le chemin du bonheur musulman passe par les épées du combat et, c'est la leçon que l'héroïque Gaza nous a enseignée», a-t-il déclaré.

«La guerre à Gaza a montré que les ennemis et les puissances arrogantes sont bien plus proches de la destruction que nous ne le pensions», a fait savoir le commandant en chef du CGRI.

Et d’affirmer: «Nous sommes sûrs que les enfants de Palestine seront au final victorieux car ils l’ont été jusqu’à présent».

«Les Palestiniens remercient Dieu lorsqu’ils tiennent entre leurs mains les corps de leurs enfants morts. Un tel peuple ne sera jamais vaincu par l’ennemi», a conclu le général Salami.

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