Des centaines d’Israéliens manifestent devant la «Knesset» pour exiger la démission de Netanyahu
Par AlAhed avec agences
Des centaines d'Israéliens ont manifesté au soir de ce mardi devant le bâtiment de la «Knesset» (Parlement) à al-Qods-Ouest pour exiger la démission du Premier ministre, Benyamin Netanyahu.
Le journal israélien «Yedioth Ahronoth» a déclaré que les manifestants arboraient des banderoles appelant Netanyahu à démissionner ou à le démettre de ses fonctions.
Les manifestants ont brandi des banderoles affichant le slogan telles que «Isolement maintenant», «Partez», «Bibi (Netanyahu) est coupable», «Démission», «Le gouvernement défaillant est responsable du désastre» et «Bibi = récompense pour le Hamas».
Netanyahu refuse de reconnaître sa responsabilité dans l'attaque qui a été menée par le mouvement Hamas contre les colonies du sud d'«Israël», le 7 octobre dernier, et ce, malgré l'aveu des ministres et des dirigeants des services sécuritaires et des services de renseignement israéliens de leurs défaillances dans l’anticipation de l'attaque.
L’attaque du Hamas a fait 1 200 morts israéliens et en a blessé 5 431, selon des sources officielles israéliennes. Le mouvement a également capturé environ 239 Israéliens, parmi lesquels des militaires de haut rang, qu’il souhaiterait échanger contre plus de 7 000 prisonniers palestiniens, dont des femmes et des enfants, détenus dans les prisons israéliennes.
La chaîne 13 israélienne a déclaré dans la journée du lundi que les ministres et les députés de la «Knesset» du parti «Likoud» discutaient de mettre fin au gouvernement du chef du parti Netanyahu immédiatement après la guerre, par un vote de censure.
Un sondage d’opinion publié dans la même journée du lundi par le site israélien Wala, a indiqué que 66% des Israéliens soutiennent largement la tenue d’élections après la fin de la guerre contre Gaza.
Pour la 39e journée consécutive, l'armée israélienne mène une guerre dévastatrice contre la bande de Gaza, tuant 11 329 Palestiniens, dont 4 650 enfants et 3 145 femmes, depuis le 7 octobre dernier, selon le bureau des médias du gouvernement dans la bande de Gaza.