OMS : Risque de propagation de maladies infectieuses à Gaza du fait de la poursuite du siège et du conflit
Par AlAhed avec agences
L'Organisation mondiale de la santé Unies a tiré la sonnette d'alarme sur le risque de maladies infectieuses à Gaza, en raison du siège imposé par «Israël» et de ses attaques incessantes.
«Alors que le nombre de morts et de blessés à Gaza continue d'augmenter en raison de l'intensification des hostilités, la forte surpopulation et la perturbation des services sanitaires, des réseaux d'assainissement et de l’approvisionnement en eau entraînent un danger supplémentaire : la propagation rapide des maladies infectieuses», a écrit l'Organisation onusienne sur X.
Des signes inquiétants apparaissent déjà, comme la diarrhée, «car les gens consomment de l'eau contaminée».
«La situation est particulièrement préoccupante pour près de 1,5 million de personnes déplacées dans la Bande de Gaza, notamment celles qui vivent dans des abris surpeuplés avec un accès limité aux installations sanitaires et à l'eau potable, ce qui accroît le risque de transmission de maladies infectieuses», a également déclaré l'OMS.
L'agence a recensé plus de 33 000 cas de diarrhée, plus de 54 800 cas d'infections des voies respiratoires supérieures et des milliers d'autres cas de maladie depuis la mi-octobre.
«L'interruption des opérations de vaccination de routine, ainsi que le manque de médicaments pour traiter les maladies transmissibles, augmentent davantage le risque de propagation des maladies», a également averti l'OMS, ajoutant que la prévention de base des infections est devenue impossible dans les établissements de santé en raison du siège et du conflit.
«L'OMS appelle à un accès urgent et rapide de l'aide humanitaire - notamment au carburant, à l'eau, à la nourriture et aux fournitures médicales - dans la Bande de Gaza», a déclaré l'agence onusienne, appelant toutes les parties belligérantes à «respecter leurs obligations en vertu du droit international humanitaire, de protéger les civils et les infrastructures civiles, y compris les établissements de soins de santé.»