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«Israël» organise la famine à Gaza

«Israël» organise la famine à Gaza
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Par AlAhed avec sites web

Plus aucune boulangerie ne fonctionne à Gaza et dans les villes situées au nord de la bande, où survivent encore au moins un demi-million de Palestiniens, a affirmé mardi Iyad al-Buzm, porte-parole du ministère de l’Intérieur à Gaza.

Al-Buzm a lancé ce cri d’alarme mardi matin au cours d’une conférence de presse. «Faute de combustible et de farine, toutes ces boulangeries sont à l’arrêt», a-t-il précisé.

Les conditions de vie des Palestiniens de Gaza, tant au nord qu’au sud, associent la famine de masse à la menace d’une mort imminente sous les bombes, les roquettes, les missiles et les obus d’artillerie lâchés par l’armée d’occupation israélienne.

Selon le directeur de l’UNRWA (Office de secours et de travaux des Nations unies pour les réfugiés de Palestine) pour Gaza, Thomas White, les habitants de Gaza vivaient en moyenne avec deux pains pita par jour, fabriqués à partir de la farine stockée par l’agence des Nations unies.

La bande de Gaza était une «scène de mort et de destruction», a-t-il ajouté, tandis que le secrétaire général de l’ONU Antonio Guterres, déclarait que l’enclave était devenue un «cimetière pour enfants».

L’UNRWA gère 89 boulangeries dans la bande de Gaza, qui fournissent du pain aux trois quarts de la population, soit environ 1,7 million de personnes, mais nombre d’entre elles ont été fermées en raison des dommages infligés par les bombardements ou de l’épuisement des réserves de carburant nécessaires pour faire fonctionner les fours.

«Israël» ne permet pas aux camions de carburant de passer par le poste frontière de Rafah, qui relie l’Égypte au sud de la bande de Gaza.

Lors d’une conférence de presse, M. White a déclaré que l’approvisionnement en eau à Gaza était désespérément compromis, en partie à cause de l’arrêt de l’approvisionnement en eau en provenance d’«Israël», et en partie à cause de l’effondrement du traitement des eaux usées dû au manque de carburant, ce qui entraîne la contamination de ce qui reste d’eau.

Une situation qui met en grave péril la santé de la population, en particulier des enfants, dû à la menace de choléra et d’autres maladies liées à la consommation d’eau non traitée.

Le nombre de martyrs confirmés à Gaza dépasse désormais les 10.000 pour les 32 premiers jours d’une guerre qui est en réalité un massacre unilatéral de la population, dans une enclave où vivent 2,3 millions de personnes.

Le nombre officiel de martyrs communiqué par le ministère de la Santé de Gaza est sans aucun doute très sous-estimé.

Le chiffre réel ne sera connu qu’une fois les décombres déblayés après la fin de l’agression israélienne.

La moitié des bâtiments de Gaza ont été détruits ou endommagés.

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