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L’ennemi sioniste le reconnaît : Sayyed Nasrallah a le dessus dans la décision de guerre

L’ennemi sioniste le reconnaît : Sayyed Nasrallah a le dessus dans la décision de guerre
folder_openŒIL SUR L'ENNEMI access_timedepuis 5 mois
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Par AlAhed

Les médias de l'ennemi sioniste ont rapporté que les responsables de l'entité d’occupation continuent de faire la distinction entre les champs de bataille, soit entre le combat à Gaza et la «défense» à la frontière du nord. Ils estiment que suite au discours du Secrétaire général du Hezbollah, sayyed Hassan Nasrallah, vendredi dernier, il ne compte pas causer une escalade du conflit, tandis qu'«Israël» n'est pas intéressé par l'action sur deux fronts simultanément, selon les médias de l'ennemi.

La correspondante politique de la chaîne israélienne «Kan», Gili Cohen, a considéré que le commandement en «Israël» traite la situation dans le nord avec une grande appréhension et pense que le Hezbollah n'est pas actuellement intéressé par une guerre de grande envergure, mais qu’il veut poursuivre les escarmouches avec "Israël" le long des frontières».

«L'objectif principal d'"Israël" reste d'éviter une guerre simultanée dans le nord et dans la bande de Gaza, mais il semble que dans ce cas également, c'est (sayyed) Nasrallah qui a le dessus et non "Israël"», a-t-elle ajouté.

Pour sa part, le commentateur militaire du journal «Maariv», Tal Lev-Ram, a déclaré que «la visite du chef d'état-major, Herzi Halevi, dans la région nord pour la deuxième fois en peu de temps, et l’envoi de messages au Hezbollah selon lesquels "Israël" est prêt pour une guerre dans le champ de bataille nord, prouvent les faits».

Il a ajouté que «les derniers jours ont enregistré une augmentation supplémentaire des opérations du Hezbollah contre "Israël", notant que ces opérations reflètent la préparation du Parti à l’escalade progressive dans le champ de bataille du nord».

Selon Tal Lev-Ram, l'estimation en «Israël» est que le Hezbollah pourrait augmenter ses ripostes dans les prochains jours, en fonction de l'évolution de la guerre à Gaza, et il est tout à fait probable d'étendre la portée des tirs de missiles à des zones plus éloignées, au nord d'"Israël". «S'il y a une longue durée de combats à Gaza, les risques d'une escalade beaucoup plus importante dans le nord augmenteront».

De son côté, le correspondant du Nord à la chaîne 12, Guy Varon, a rappelé que les événements dans le nord se poursuivent, que le Hezbollah prend l'initiative et que l'armée israélienne répond tout le temps, notant que l’initiative est toujours aux mains du Parti.

Il a déclaré : «65. 000 colons ne vivent plus ici. Que se passera-t-il le jour où on dira que la guerre dans le sud est terminée ? Vont-ils retourner chez eux ? La menace du nord sera-t-elle levée ?».  Il a poursuivi : «Il est clair pour tout le monde. Cette menace n'a pas été levée».

Dans son commentaire sur l'utilisation de drones par le Hezbollah, l'ancien commandant de la marine israélienne, Aliezer Marom, a déclaré : «Nous ne pouvons pas pénétrer dans la tête du Hezbollah et comprendre exactement ce qu'il veut. Ce que nous observons, c'est une escalade lente. Il n'est pas clair où les faits se dirigent. Nous avons vu le lancement d'un missile Borkan avec une charge explosive importante mais à courte portée».

Il a ajouté : «Si des drones pénètrent en Galilée, alors la situation sera différente, et le Hezbollah a la capacité d'atteindre des distances très lointaines s'il le souhaite. Mais à ce stade, il ne le souhaite pas».

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