Gaza: Les familles palestiniennes sont pratiquement à court d’eau, selon l’Unicef
Par AlAhed avec agences
Les familles palestiniennes de la bande de Gaza sont pratiquement à court d'eau, a déclaré le Fonds des Nations Unies pour l'enfance (Unicef), lundi en fin de journée.
«Les familles et les enfants sont maintenant obligés d'utiliser l'eau insalubre des puits, ce qui augmente les risques de maladies liées à l'eau», indique le communiqué de l'Unicef.
Et d’ajouter: «Nous avons un besoin urgent d'une pause humanitaire pour assurer un accès sûr et sans entrave aux enfants et aux familles de Gaza».
Les bombardements israéliens et le siège de la bande de Gaza n'ont pas cessé, dix jours après le déclenchement des hostilités avec le mouvement de résistance palestinien Hamas.
Selon l'Office de secours et de travaux des Nations unies pour les réfugiés de Palestine dans le Proche-Orient (Unrwa), plus d'un million de personnes, soit près de la moitié de la population totale de Gaza, ont été déplacées.
Gaza connaît une grave crise humanitaire: il n'y a plus d'électricité, l'eau, la nourriture, le carburant et les fournitures médicales viennent à manquer, tandis que les civils fuient vers le sud à la suite d'un avertissement israélien d'évacuer les zones du nord de l’enclave palestinienne.
Les affrontements ont commencé le 7 octobre, lorsque le Hamas a déclenché l'opération «Déluge d'Al-Aqsa», une attaque surprise sur plusieurs fronts comprenant un barrage de tirs de roquettes et des infiltrations en entité israélienne par voie de terre, de mer et d'air.
Le mouvement de résistance palestinien a déclaré que cette incursion était une riposte à la prise d'assaut de la mosquée d'Al-Aqsa et à l'augmentation des violences commises par les colons.
Depuis lors, l'armée d’occupation israélienne a semé la désolation sur la bande de Gaza en déversant plusieurs milliers de tonnes d'explosifs sur ce territoire de 365 km2.
Le bilan des victimes palestiniennes tuées par les raids aériens israéliens contre Gaza s'élève à 2 808 morts, dont 750 enfants.
Côté israélien, le bilan monte à plus de 1.400 morts, 3 300 blessés et 199 otages.