Agression israélienne à Gaza: RSF déplore la mort de journalistes
Par AlAhed avec AFP
Quatre journalistes palestiniens ont perdu la vie dans la bande de Gaza lors de raids aériens israéliens durant la seule journée de mardi, portant le nombre total de journalistes palestiniens tués à huit depuis samedi.
Des décès confirmés par le syndicat de la presse palestinienne et dénoncés par Reporters sans frontières (RSF).
Le syndicat des journalistes de Gaza avait annoncé tôt mardi dans un communiqué que trois journalistes avaient été tués avant d’annoncer un quatrième décès.
Les victimes ont été identifiées comme Said al-Taweel, rédacteur de la chaine Al-Khamissa, Hisham Nawajhah, photojournaliste de la même chaine, et Mohammed Sobboh, photographe de l’agence de presse Khabar.
Ils ont été tués alors qu'ils couvraient l'évacuation d'un immeuble résidentiel près du port de pêche de la ville de Gaza.
Une quatrième victime a été déplorée plus tard le même jour.
Il s’agit de Salam Khalil, cheffe du comité des femmes journalistes du syndicat de la presse palestinienne.
Son mari et leurs enfants ont, eux aussi, péri lors d’un bombardement israélien ayant touché leur maison dans le nord de la bande de Gaza.
«Comportement criminel»
La mort des quatre journalistes vient s’ajouter à celle d’Assad Shamlakh, tué dimanche.
Samedi, trois journalistes avaient trouvé la mort.
Il s’agit de Mohammad Jarghoun, Mohammad El-Salhi et Ibrahim Mohammad Lafi. Ce dernier étant âgé seulement de 21 ans.
Par ailleurs, deux photojournalistes sont toujours portés disparus depuis le 7 octobre, Nidal al-Whahidi de Ain Media et Haytham Abdel Wahed de News Press.
Dix autres journalistes ont été blessés au cours des violences.
Plusieurs locaux de médias à Gaza ont également été touchés par des bombardements, dont le siège du journal Al-Ayyam, et les locaux de l’agence de presse Ma’an.
D’autre part, des débris d’un bombardement sont tombés sur la terrasse de l’Agence France-Presse, signale encore RSF.
Le gouvernement dirigé par le Hamas a condamné le «comportement criminel d'Israël à l'égard des journalistes».