Sayyed Raïssi : La libération d’al-Qods occupée est la principale question du monde islamique
Par AlAhed avec sites web
Le président iranien sayyed Ebrahim Raïssi a condamné les accords de normalisation conclus par certains pays arabes avec le régime israélien, soulignant que la libération d’al-Qods occupée est la principale question du monde islamique.
Le président Raïssi a prononcé un discours dimanche 1er octobre à la cérémonie d'ouverture de la 37e Conférence internationale de l'unité islamique dans la capitale iranienne, Téhéran.
Sayyed Raïssi a réaffirmé que «la libération de Qods et de la Palestine est la question la plus importante de l'unité de l’Oumma islamique».
«Devenir uni ne signifie pas seulement l'unité des religions ou de la géographie, cela signifie plutôt exprimer la cohésion et la solidarité pour sauvegarder les intérêts de l’Oumma islamique», a-t-il déclaré.
«Actuellement, la question de l'unité est très importante. L’unité islamique a toujours été importante dans l’histoire de l’Islam et cette importance augmente de jour en jour», a dit le président iranien.
«Accorder l'attention à l’unité n’est pas une question individuelle ni ponctuelle, mais une idée centrée sur la vérité» a-t-il martelé.
Le président iranien a décrit l’unité des musulmans dans leur adhésion au Saint Coran et au Prophète Mohammad (PSL) comme le secret de leur victoire à travers l’histoire.
Recourir aux étrangers et réaliser leurs souhaits est une mesure «régressive», a-t-il ajouté.
Il a en outre souligné que les tentatives de normalisation des relations avec le régime sioniste sont considérées comme une «mesure rétrograde» pour tout gouvernement, car c’est ce que veulent les étrangers.
«La manière d’affronter l’ennemi ne passe pas par le compromis et la capitulation, mais par la résistance et la résilience», a-t-il souligné.
«L’option de la reddition et du compromis n’est en aucun cas sur la table ; la résistance et la résilience contre l’ennemi ont porté leurs fruits et elles forceront l’ennemi à battre en retraite.»
Il a qualifié la conférence internationale sur l’unité islamique à Téhéran d’événement «antisioniste et anti-hégémonie», ajoutant que «la stratégie d’unité d’aujourd’hui peut fortifier l’Oumma islamique contre l’ennemi, et la cohésion [fonctionne] contre sa guerre hybride.»
Perturber l'ordre injuste actuel
Sayyed Raïssi a également appelé à une consolidation accrue de l’unité de l’Oumma islamique face aux menaces posées par les groupes terroristes takfiris.
«Les crimes horribles des groupes takfiris perpétrés dans les mosquées et les centres religieux, les explosions au Pakistan, en Afghanistan, les massacres de personnes ainsi que les crimes commis par les États-Unis et les sbires du régime sioniste dans divers pays islamiques, nécessitent la promotion de l'unité au sein de l’Oumma islamique, pour faire face aux takfiristes », a-t-il ajouté.
Le président iranien a appelé les érudits et penseurs musulmans à se préparer à assumer un rôle important dans le nouvel ordre mondial en promouvant la cohésion, l’unité et la proximité des religions.
«Les musulmans et le monde islamique doivent s'établir dans le nouvel ordre, perturber l'ordre injuste actuel et créer un ordre mondial juste», a-t-il déclaré, soulignant que l’Oumma islamique jouera un rôle clé dans l'ordre mondial émergent.
Sayyed Raïssi a déclaré que les actes sacrilèges tels que la profanation du Saint Coran, les insultes au Prophète, les crimes odieux commis par les groupes terroristes takfiristes, les accords de normalisation avec le régime d’occupation israélien ainsi que les campagnes médiatiques menées par les ennemis sont tous destinés à dissuader l’Oumma islamique d’avancer droit vers ses objectifs.
«L’ennemi a l’intention de décevoir l’Oumma islamique quant à l’avenir en propageant l’idée que ses propres objectifs et souhaits se produiront, mais l’Oumma islamique a déjoué tous ces complots», a ajouté le président iranien.
La 37ème Conférence internationale de l'Unité islamique intitulée «La coopération islamique pour réaliser des valeurs communes», s’est tenue dimanche en présence du président iranien Ebraim Raïssi, à Téhéran.