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L’Iran déjoue un complot d’assassinats en série contre des religieux, des juges et des membres du CGRI

L’Iran déjoue un complot d’assassinats en série contre des religieux, des juges et des membres du CGRI
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Par AlAhed avec agences

Le ministre iranien du Renseignement Esmaïl Khatib a annoncé que le pays avait réussi à déjouer un complot d’assassinat en série contre plusieurs religieux sunnites, juges et membres du Corps des gardiens de la Révolution islamique (CGRI).

S’exprimant lors d’un discours jeudi 28 septembre dans la ville sainte de Mashhad, Esmaïl Khatib a déclaré que le complot, qui devait être mis en œuvre «le 30 septembre», avait pour but «d’alimenter des différences ethniques et religieuses» dans le pays.

«Les ennemis cherchent à créer de l’insécurité aux frontières orientales du pays», a noté Khatib, appelant à la vigilance des religieux chiites et sunnites ainsi que des autorités compétentes.

Ces propos interviennent après que le ministère du Renseignement a publié un communiqué annonçant que ses officiers avaient réussi à déjouer un complot visant à déclencher jusqu’à «30 explosions simultanées» dans la capitale Téhéran.

Vingt-huit terroristes ont été arrêtés dans le cadre de ce complot, qui visait les «centres peuplés» de la ville, indique le communiqué.

«Les explosions en question visaient à transmettre une fausse image de la prévalence de l’insécurité dans le pays, à semer le désespoir et la peur dans la société et à déclencher le chaos et les protestations», a indiqué le ministère.

Le complot avait été conçu pour être mis en œuvre à l’occasion de l’anniversaire des émeutes de l’année dernière soutenues par l’étranger, a-t-il déclaré.

Les émeutes soutenues par l'Occident se sont déclenchées en septembre 2022 suite au décès ce mois-là, d’une jeune fille iranienne nommée Mahsa Amini.

Amini s’est évanouie au poste de police et a été déclarée morte quelques jours plus tard dans un hôpital de Téhéran. Une enquête a attribué sa mort à des problèmes de santé, rejetant les allégations selon lesquelles elle aurait été battue par les forces de police.

L’Iran a publié des résultats d’enquêtes affirmant que les émeutes de 2022 étaient le résultat d’éléments soutenus par l’étranger exploitant l’incident.

Récemment également, le ministère du Renseignement a réussi à découvrir 400 bombes, dont des dizaines auraient dû être déclenchées lors de rassemblements religieux à travers le pays.

Abordant la question des complots d’attentats déjoués, Khatib a déclaré : «Nous recevons de nombreux rapports disant qu’ils (les ennemis) tentent de profiter d’une autre [vague d’] émeutes fabriquées de toutes pièces. Pendant cette période, nous avons collecté environ 400 bombes, dont plus de 40 étaient censées être déclenchées dans les congrégations en deuil des 10 premiers jours de [le mois lunaire de] Muharram.»

 

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