Les Bourses européennes ouvrent en baisse
Par AlAhed avec AFP
Les Bourses européennes ont ouvert en baisse jeudi, gardant leur tendance de la semaine, toujours inquiètes par les perspectives économiques en Europe et en Chine et par le risque de reprise de l'inflation dans les pays occidentaux.
Londres reculait de 0,53%, Francfort de 0,51%, Paris de 0,31% et Zurich de 0,31% aussi.
Sur le marché obligataire, les taux d'intérêt des Etats européens restaient stables, après avoir nettement augmenté au cours des dernières séances.
La Bourse de New York a terminé dans le rouge mercredi, dans un marché sans entrain, marqué par des prises de bénéfice et avec en toile de fond le spectre de l'inflation: le Dow Jones a perdu 0,57% et le Nasdaq 1,06%.
Partout où les investisseurs regardent, les tensions sont présentes.
En Europe, au ralentissement économique s'ajoute la remontée des prix des matières premières, qui fait peser un risque de reprise de l'inflation.
Aux États-Unis à l'inverse, les perspectives économiques sont si bonnes que cela en devient «inconfortable» pour les investisseurs selon Ipek Ozkardeskaya, analyste de Swissquote: l'indicateur des services ISM de mercredi est resté à un niveau solide, et la composante des prix a augmenté plus que prévu, ravivant les craintes qu'elle se traduise par un nouvel emballement des prix.
Ces éléments se traduisent aussi sur le marché obligataire par la remontée des taux des emprunts des États, qui se rapprochent de leur plus haut de l'année, atteint en août.
En France, le déficit commercial sur les échanges de biens s'est stabilisé à 7,8 milliards d'euros en juillet, après avoir atteint 7,7 milliards en juin, ont indiqué les douanes jeudi.
En Chine, les exportations se sont de nouveau repliées en août, dernier signe d'une longue série d'indicateurs traduisant un ralentissement dans la deuxième économie mondiale, mais le gouvernement résiste toujours à l'idée d'un plan de relance.
Le réassureur Scor (+2,79% à 29,08 euros) veut faire croître sa «valeur économique» de 9% par an jusqu'à 2026, selon un plan stratégique attendu de longue date et publié jeudi.
La valeur économique du groupe prend en compte la somme des fonds propres et les profits futurs attendus.