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La normalisation ne peut pas empêcher l’effondrement d’«Israël», dit Téhéran

La normalisation ne peut pas empêcher l’effondrement d’«Israël», dit Téhéran
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Par AlAhed avec PressTV

L'Iran a condamné la normalisation des relations de certains pays musulmans avec «Israël» et a affirmé que cette tentative ne peut pas sauver l’entité sioniste de son sombre destin.

Le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères, Nasser Kanani, a fait ces remarques mardi, un jour après que l’Entité israélienne a officiellement ouvert son «ambassade» à Bahreïn, malgré le tollé général de la population de cette petite monarchie du Golfe.

«La poignée de main de certains pays musulmans avec l'entité criminelle sioniste n'affectera pas la détermination du peuple palestinien à libérer sa terre et ne la sauvera pas du danger imminent d'un effondrement», a-t-il souligné.

M. Kanani a également indiqué que les mesures de normalisation prises par certains pays musulmans «n'avaient rien à voir avec la volonté de leurs peuples» et «pouvaient être une leçon pour d'autres».

Dans une autre partie de ses propos, il a évoqué les manifestations de colère à travers la Libye suite à la publication des informations faisant état d'une récente réunion secrète entre l'ancienne ministre libyenne des Affaires étrangères et son homologue israélien.

Les manifestations servent à montrer au grand jour «la profondeur de la haine des peuples de la région envers le régime usurpateur d’al-Qods», a-t-il ajouté.

Et de conclure: «La normalisation avec Israël contredit les engagements humanitaires, moraux et internationaux pour le soutien des droits du peuple palestinien».

Lundi, le «ministre israélien des Affaires étrangères» Eli Cohen a assisté à une cérémonie officielle d'ouverture de la «mission diplomatique» lors d'une visite à Manama, la capitale bahreïnienne, à laquelle participait une délégation d'hommes d'affaires et de responsables sionistes.

La cérémonie s'est déroulée en présence du ministre bahreïnien des Affaires étrangères Abdullatif al-Zayani, qui a déclaré que «la nouvelle ambassade assume un rôle central» dans la collaboration croissante entre les deux parties.

Cohen et son homologue bahreïnien ont discuté des moyens d'élargir la coopération en matière de commerce, d'investissement, d'échange technologique, de formation et de tourisme, selon l'agence de presse bahreïnienne.

L’ambassade à Manama remplacera la première mission ouverte par «Israël» en 2021, un an après avoir établi des relations diplomatiques avec Bahreïn et les Émirats arabes unis dans le cadre des soi-disant «accords d'Abraham» négociés par les États-Unis.

Le Soudan et le Maroc ont emboîté le pas plus tard dans l’année et ont signé des accords similaires.

Cette décision a suscité de nombreuses condamnations de la part des Palestiniens ainsi que des nations et des défenseurs des droits de l’homme du monde entier, en particulier au sein du monde musulman.

Les Palestiniens estiment que ces accords constituent un «coup de poignard dans le dos» et une «trahison» de leur cause contre l’occupation israélienne qui dure depuis des décennies.

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