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Netanyahu remercie Riyad après l’atterrissage forcé d’«Israéliens» à Jeddah

Netanyahu remercie Riyad après l’atterrissage forcé d’«Israéliens» à Jeddah
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Par AlAhed avec AFP

Le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, a remercié mardi les autorités saoudiennes de leur «attitude chaleureuse» à l'égard de passagers «israéliens» après l'atterrissage forcé lundi à Jeddah d'un avion reliant les Seychelles à «Tel-Aviv».

En raison de difficultés techniques, le vol HM22 d'Air Seychelles a dû atterrir lundi dans l'aéroport de la ville saoudienne, et le «ministère des Affaires étrangères israélien» a indiqué mardi qu'un avion spécial devant atterrir dans l'après-midi à «Tel-Aviv» avait été affrété pour les chercher et leur permettre de boucler leur voyage. Selon des médias israéliens, il y avait 128 passagers «israéliens» à bord du vol d'Air Seychelles et ils ont été accueillis et pris en charge pour leur nuit à Jeddah, dans l'ouest de l'Arabie saoudite.

«Israël» et l'Arabie saoudite n'entretiennent pas de relations diplomatiques même si les contacts se sont multipliés depuis 2020 avec la normalisation des relations d'«Israël» avec les Emirats arabes unis, Bahreïn, le Maroc et le Soudan dans le cadre des «accords d'Abraham». Ces contacts, sous l'égide des Etats-Unis, tendent à faire de l'Arabie saoudite, gardienne des lieux saints musulmans de La Mecque et Médine, la prochaine nation arabe à normaliser ses relations avec «Israël». «J'apprécie beaucoup l'attitude chaleureuse des autorités saoudiennes à l'égard des voyageurs israéliens (...) J'apprécie beaucoup ce bon voisinage», a déclaré Netanyahu dans une brève vidéo publiée mardi par son bureau.

Depuis 2022, le royaume saoudien autorise les vols en provenance ou à destination d'«Israël» à traverser son espace aérien. Mais nombre de commentateurs estiment mardi que l'objectif affiché par Netanyahu d'une normalisation avec Riyad pourrait être sérieusement compromis par le fiasco diplomatique suscité par l'annonce officielle israélienne dimanche d'une rencontre secrète inédite entre le ministre des Affaires étrangères israélien, Eli Cohen, et son homologue libyenne, Najla al-Mangoush.

Cette annonce a provoqué le limogeage de la cheffe de la diplomatie libyenne et des mouvements de protestation à Tripoli et dans plusieurs villes de Libye, pays qui ne reconnaît pas «Israël».

Le ministère des Affaires étrangères israélien a démenti lundi, sans plus d'explication, avoir été à l'origine d'une «fuite» sur cette rencontre, mais des responsables américains craignent que toute cette affaire ne dissuade d'autres pays arabes «de s'engager dans des efforts de normalisation» avec «Israël», selon Barak Ravid, analyste diplomatique du site d'informations israélien «Walla».

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