Sayyed Nasrallah aux dirigeants israéliens: «En cas de guerre avec le Liban, Israël sera ramené à l’âge de pierre»
Par AlAhed
Le secrétaire général du Hezbollah, sayyed Hassan Nasrallah, a menacé lundi 14 août de ramener «Israël» à l’âge de pierre en cas d’une guerre avec le Liban, promettant que «la voie de l'axe de la résistance» conduisait à la «victoire finale».
Ces propos interviennent à l’occasion du 17e anniversaire de la victoire divine lors de la guerre israélienne contre le Liban en juillet 2006.
Au début de son discours, sayyed Nasrallah a souligné qu’«il semblait qu'il y ait une décision américaine de raviver Daech dans plusieurs pays», tout en présentant «nos condoléances aux familles des martyrs des attentats au Pakistan, dans le désert syrien et à Chiraz (en Iran)».
Concernant l’occasion, le secrétaire général du Hezbollah s’est félicité des «scènes du retour des déplacés en ce jour en 2006» qui «avaient exprimé la fermeté de notre peuple, son attachement à la terre et au choix de la résistance, quels que soient les sacrifices».
Et de poursuivre: «Nous remercions le peuple, les résistants, les institutions militaires et sécuritaires pour leur soutien national et populaire et leur contribution à réaliser cette épopée légendaire pendant 33 jours. Nous remercions également le soutien de l'Iran et de la Syrie, la sympathie des peuples du monde arabe et islamique et tous les pays qui ont soutenu la résistance pendant la guerre de juillet».
«Nous saluons les âmes des martyrs de la résistance, de l'armée et du peuple libanais, et les martyrs tombés dans les massacres dans diverses régions libanaises», a-t-il ajouté.
L'ennemi israélien est aujourd'hui beaucoup plus faible que jamais
Dans le même contexte, sayyed Nasrallah a rappelé que «la démarcation des frontières maritimes et le début de l'exploration n'auraient pas été possibles sans s'appuyer sur les résultats de la guerre de juillet en 2006».
Il a par ailleurs indiqué que «dans quelques jours, le navire d'exploration arrivera au bloc 9 dans les eaux territoriales du Liban-sud». «Les Libanais accrochent leur espoir au champ gazier de Qana et autres».
Et de souligner: «Le fonds souverain est une nécessité indispensable pour le Liban afin de profiter des ressources hydrauliques pour tous les Libanais et les générations futures».
Sayyed Nasrallah a assuré que «la véritable garantie pour sauvegarder les droits et la richesse pétrolière du Liban était le maintien de tous les éléments de la force, à leur tête la résistance».
«La force du Liban dissuade l'ennemi de piller les richesses naturelles du pays», a-t-il dit, ajoutant que «ce qui empêche l’ennemi de porter atteinte aux droits du Liban, c’est qu’il comprend que toute tentative se heurtera à une forte réaction de notre part».
Le secrétaire général du Hezbollah a noté que «les observateurs qui surveillaient la situation en Israël depuis la guerre de juillet jusqu’aujourd'hui remarquaient clairement le déclin de cette entité».
Et d’expliquer: «La résistance a fait du front intérieur israélien une partie de la guerre, après qu'il en ait été épargné avant 2006. Depuis 2006, l'ennemi a mené des manœuvres sur le front intérieur pour vérifier qu'il est prêt, tous les rapports disent que ce n'est pas le cas».
«Après 17 ans de manœuvres et de préparations, les Israéliens n'ont pas réussi à redorer l'image de l'armée israélienne. La situation de l’armée israélienne ces jours-là est la pire par rapport à n'importe quel moment dans le passé.Le manque de confiance entre les soldats et leurs commandants, le manque de confiance entre l'armée et l'échelon politique, la réticence à se sacrifier, le manque de motivation pour servir dans les unités de combat, ne font qu'empirer», a-t-il martelé.
Sayyed Nasrallah a mis en garde les dirigeants israéliens: «Vous serez aussi ramené à l’âge de pierre! En cas de guerre avec l’axe de la résistance, il n’y aura plus quelque chose qui s’appelle Israël».
Il a fait savoir que «l'ennemi était passé de l'attaque à la défense». «L'axe de la résistance tient les rênes de la situation, Israël se cache aujourd'hui derrière les murs».
«L'ennemi peut calculer le nombre de missiles précis dont la résistance a besoin pour viser ses infrastructures», a-t-il ajouté.
Et de conclure sur ce point: «L'ennemi israélien est aujourd'hui beaucoup plus faible que jamais, l’axe de la résistance est beaucoup plus fort que jamais».
Des dirigeants et des médias poussent le Liban vers la guerre civile
Concernant l’incident à Kahalé, sayyed Nasrallah a révélé que «le renversement d’un camion du Hezbollah était dû à un dysfonctionnement technique, c’est un incident normal».
«Tout était calme avant qu'une chaîne de télévision malveillante n’incite à la haine contre la résistance», a-t-il affirmé.
Et de relater: «Dès le début, nous avons agi de manière à contenir la situation et à ne pas aller vers une escalade. Nous considérons qu’il n’y a pas de problème entre nous et les gens à Kahalé. Mais certaines parties politiques voudraient que la situation s’enlise».
Sayyed Nasrallah a appelé la justice à «traiter la question de l'incitation médiatique». «Ladite chaîne assume la responsabilité de l’effusion du sang à Kahalé».
«J'appelle à traiter l'incident de Kahalé avec calme et sagesse, comme nous l'avons fait à Tayouneh», a-t-il ajouté, tout en alertant sur le fait que «des dirigeants et des médias poussaient le Liban vers la guerre civile dans laquelle tout le monde est perdant, même le plus fort».
Le secrétaire général du Hezbollah a enfin promis que «la voie de l'axe de la résistance était ascendante».
«Nous marchons d'un pas ferme vers la victoire finale, quels que soient les défis et les coups de poignard», a-t-il conclu.