noscript

Please Wait...

Yémen: la fin d’une opération anti-marée noire évite une «catastrophe monumentale» en mer Rouge

Yémen: la fin d’une opération anti-marée noire évite une «catastrophe monumentale» en mer Rouge
folder_openMoyen Orient access_timedepuis 8 mois
starAJOUTER AUX FAVORIS

Par AlAhed avec AFP

L'ONU a annoncé vendredi 11 août avoir terminé le transfert de plus d'un million de barils de pétrole contenu dans un vieux navire abandonné au large du Yémen, dans le cadre d'une opération visant à éviter une gigantesque marée noire en mer Rouge.

Vieux de 47 ans, le FSO Safer, longtemps qualifié de «bombe à retardement», n'avait pas été entretenu en huit ans de guerre menée par une coalition arabe, dirigée par l’Arabie saoudite, contre le Yémen.

Il menaçait d'exploser à tout moment au large de Hodeida (ouest).

«Le secrétaire général (Antonio Guterres) salue le transfert de pétrole du FSO Safer vers le navire de remplacement qui s'est achevé aujourd'hui en toute sécurité, évitant ainsi ce qui aurait pu être une catastrophe environnementale et humanitaire monumentale», a déclaré l'ONU dans un communiqué.

Toujours un risque pour l’environnement

Il s'agit de l'étape «essentielle» de l'opération de sauvetage menée sur le pétrolier FSO Safer, a précisé à l'AFP Achim Steiner, chef du Programme des Nations unies pour le développement (PNUD).

Selon lui, ce succès «élimine la menace imminente et immédiate qui était devenue le centre d'attention du monde entier: un pétrolier qui pourrait se briser ou exploser dans la mer Rouge».

L'ONU avait prévenu toutefois que, même débarrassé de sa cargaison de pétrole, le navire, qui risque toujours de se briser, «constituera une menace (...) pour l'environnement», en raison de résidus de pétrole.

La prochaine étape du sauvetage consistera à nettoyer les réservoirs du Safer et à le préparer pour le remorquage et la démolition, opération qui devrait prendre «entre deux et trois semaines», a indiqué Achim Steiner.

Une marée noire aurait fait des ravages sur la faune et la flore, les villages de pêcheurs et les ports essentiels du Yémen, pays déjà plongé dans l'une des pires crises humanitaires au monde à cause de la guerre.

Une telle catastrophe aurait aussi pu perturber le trafic maritime international entre le détroit de Bab al-Mandeb et le canal de Suez, qui mène à la Méditerranée.

Comments

//