Scénario d’une guerre avec le Hezbollah: 6 000 tirs de roquettes, des centrales électriques visées

Par AlAhed avec sites web

A l’ombre de la crise interne en «Israël», une éventuelle guerre avec le Hezbollah fait couler beaucoup d’encre. Des responsables de la sécurité en «Israël» anticipent un scénario de guerre complexe contre le Hezbollah, rapporte lundi le journal «Israël Hayom».

Les responsables prévoient qu'au cours des premiers jours de combat, «Israël» pourrait faire face à environ 6 000 tirs de roquettes, avant que ce nombre ne diminue progressivement pour atteindre 1 500 à 2 000 roquettes par jour. Les experts en sécurité estiment que le système d'interception «Dôme de fer» ne serait pas en mesure de neutraliser un pourcentage aussi élevé de missiles que lors des précédents affrontements dans le sud de l’entité israélienne.

En fonction de l'ampleur anticipée des tirs de roquettes, le scénario actuel prévoit qu'une campagne conjointe menée par le Hezbollah pourrait entraîner la mort d'environ 500 colons israéliens et blesser des milliers d'autres sur le front intérieur. Mais ce qui inquiète le plus les responsables israéliens, c'est l'amélioration continue de la précision des capacités balistiques des ennemis d'«Israël».

Ces responsables n'écartent pas la possibilité que les groupes de résistance palestinienne à Gaza et en Cisjordanie puissent également participer aux combats, exposant ainsi «Israël» à de multiples menaces. Ils craignent particulièrement des «émeutes» au sein des Palestiniens issus des territoires occupés en 1948, un scénario qu'ils considèrent comme le plus redoutable.

Ils soulignent également l'efficacité démontrée des avions sans pilote lors de la guerre en Ukraine, et n'excluent pas que le Hezbollah, l'Iran ou leurs alliés puissent endommager des installations stratégiques en «Israël», telles que les centrales électriques. Un tel scénario pourrait provoquer une panne d'électricité durant plusieurs heures, voire plusieurs jours, plongeant l'entité israélienne dans l'obscurité pendant 24 à 72 heures.

La peur principale réside dans une frappe ciblée sur les centrales électriques, qui compromettrait gravement la capacité d'«Israël» à produire de l'électricité. Les responsables reconnaissent que la réponse à ce défi est encore loin d'être parfaite. Ils ont ainsi fait part de l'intention de renforcer la défense de ces sites en y ajoutant notamment une batterie «Dôme de fer» et d'autres moyens, avec une politique d'interception stricte.