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Niger: l’intervention militaire «dernière option sur la table», selon la Cédeao

Niger: l’intervention militaire «dernière option sur la table», selon la Cédeao
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Par AlAhed avec agences

Une intervention militaire au Niger serait «la dernière option sur la table» pour rétablir le président Mohamed Bazoum, renversé par un coup d'Etat il y a une semaine, a estimé mercredi un responsable de la Cédéao, le bloc d'Afrique de l'Ouest dont les dirigeants ont menacé d'utiliser «la force».

«L'option militaire est la toute dernière option sur la table, le dernier recours, mais nous devons nous préparer à cette éventualité», a déclaré le commissaire de la Communauté économique des Etats de l'Afrique de l'Ouest (Cédéao) chargé des affaires politiques et de la sécurité, Abdel-Fatau Musah.

Il s'exprimait à l'ouverture d'une réunion des chefs d'état-major ouest-africains à Abuja, au Nigeria, qui doit s'achever vendredi, deux jours avant l'expiration dimanche d'un ultimatum de la Cédéao exigeant un retour à l'ordre antérieur.

Parallèlement, la diplomatie russe a appelé au «dialogue» pour éviter une «dégradation de la situation», estimant que la «menace de recourir à la force contre un Etat souverain ne contribuera(it) pas à désamorcer les tensions et à résoudre la situation dans le pays».

Sanctions et menace d'emploi de la force

La Cédéao, présidée par le président nigérian Bola Tinubu, a imposé de lourdes sanctions à Niamey. Elle a donné jusqu'à dimanche aux putschistes pour rétablir Mohamed Bazoum dans ses fonctions, sous peine d'utiliser «la force».

En ligne avec les sanctions, le Nigeria a coupé son approvisionnement en électricité au Niger, qui dépend énergétiquement à 70% de son voisin.

Une délégation de la Cédéao, conduite par le Nigérian Abdulsalami Abubakar, se trouve actuellement à Niamey pour «négocier» avec les putschistes, a indiqué un des responsables de l'organisation.

La junte a envoyé un émissaire au Mali

La junte qui a renversé le président Mohamed Bazoum le 26 juillet et le retient depuis a, elle, envoyé un émissaire, le général Salifou Mody, au Mali, selon des responsables nigérien et malien.

Le Mali et le Burkina Faso, pays voisins du Niger dirigés par des militaires après des putschs en 2020 et 2022, soutiennent la junte nigérienne, affirmant que toute intervention armée serait considérée "comme une déclaration de guerre" à leurs deux pays et entraînerait leur retrait de la Cédéao.

 

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