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Russie: le Royaume-Uni nomme un nouvel ambassadeur à Moscou

Russie: le Royaume-Uni nomme un nouvel ambassadeur à Moscou
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Par AlAhed avec AFP

Le ministère britannique des Affaires étrangères a annoncé mercredi la nomination d’un nouvel ambassadeur à Moscou, Nigel Casey, dans un contexte de tensions entre le Royaume-Uni et la Russie, en particulier depuis l’opération militaire en Ukraine.

Actuellement représentant du Premier ministre britannique Rishi Sunak pour l’Afghanistan, Nigel Casey, 54 ans, succède à Deborah Bronnert, qui était ambassadrice dans la capitale russe depuis 2020.

Il prendra ses fonctions en novembre, a précisé la diplomatie britannique dans un communiqué.

Nigel Casey a rejoint le ministère des Affaires étrangères en 1991, occupant diverses fonctions et a notamment été en poste à Moscou entre 2003 et 2006.

«En réponse aux actions hostiles» du Royaume-Uni, un fidèle soutien financier et militaire de l’Ukraine, la Russie a annoncé en juillet qu’elle imposait des restrictions aux déplacements sur son territoire des diplomates britanniques.

Concrètement, ces derniers, à quelques exceptions près, devront désormais «envoyer un préavis d’au moins cinq jours ouvrables en cas de déplacement en dehors d’une zone de libre circulation de 120 km» autour de Moscou et d’Ekaterinbourg, dans l’Oural, selon la diplomatie russe, qui affirme agir ainsi en réponse à «l’entrave du fonctionnement normal» de la mission diplomatique russe sur le sol britannique.

Ces deux dernières décennies, en plus de désaccords diplomatiques, les relations entre Londres et Moscou ont été marquées par l’empoisonnement, mortel, au Royaume-Uni en 2006 de l’ex-espion Alexandre Litvinenko et par celui en 2018 de l’ex-agent double Sergueï Skripal, qui a quant à lui survécu.

Les relations bilatérales se sont considérablement détériorées depuis l’opération militaire russe en Ukraine, face à laquelle Londres a pris de nombreuses sanctions contre des entreprises et des personnalités russes, dont certaines accusées d’avoir joué un rôle dans la soi-disant «déportation forcée d’enfants ukrainiens», Moscou rejetant de son côté ces accusations.

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