Syrie: Téhéran condamne l’explosion terroriste près de Damas

Par AlAhed avec IRNA

La diplomatie iranienne a fermement condamné jeudi soir l'explosion terroriste près du mausolée de Sayeda Zeinab, dans la banlieue de Damas, qui a fait au moins six martyrs et 26 blessés.

Nasser Kanani, le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères, a exprimé jeudi soir ses condoléances au gouvernement et à la nation syriens et aux familles des victimes.

«Alors que le peuple innocent syrien souffre des sanctions arbitraires des États-Unis et de certains États occidentaux, sous le silence pesant de la communauté internationale, des groupes terroristes soutenus par l’entité sioniste et les États-Unis commettent d'aussi atroces crimes», a-t-il dénoncé.

M. Kanani a appelé le monde à condamner les récentes attaques terroristes ainsi que les frappes aériennes israéliennes contre la Syrie et à œuvrer à lever les sanctions unilatérales et arbitraires unilatérales américano-occidentales contre la Syrie.

«La communauté internationale et les organisations internationales se doivent de prendre des mesures immédiates et efficaces contre les cruelles sanctions unilatérales américaines et occidentales qui pèsent sur la Syrie et de faire parvenir de l'aide humanitaire au pays, considérant les années de lutte du gouvernement et de la nation syrienne contre le terrorisme», a-t-il préconisé.

Au moins six personnes ont été tombées en martyr et plus de 20 autres blessées jeudi en Syrie dans l'explosion d'un engin près du mausolée de Sayeda Zeinab, haut lieu de pèlerinage chiite au sud de Damas, selon le dernier bilan du ministère syrien de l'Intérieur.

L'attaque n'a pas été revendiquée dans l'immédiat.

Mardi, deux civils ont été blessés dans l'explosion d'une moto dans le même secteur, selon des médias officiels citant un responsable de la sécurité.

Avec sa mosquée aux céramiques turquoise et à la coupole d'or dans le style iranien, le complexe de Sayeda Zeinab est défendu, depuis le début de la guerre en Syrie en 2011, par des combattants chiites, notamment libanais et irakiens, aux côtés de l'armée de Damas.

Revendiqué par le groupe terroriste «Daech», un double attentat suicide en février 2016, à 400 mètres du mausolée, avait fait 134 martyrs, dont plus de 90 civils.

Quelques semaines plus tôt, «Daech» avait également revendiqué la responsabilité d'une triple explosion près du sanctuaire, qui avait fait au moins 70 martyrs.