La Chine est le premier constructeur de navires au monde

Par AlAhed avec agences

La Chine est le premier constructeur de navires au monde et son carnet de commandes ne désemplit pas, selon des données officielles. Porte-conteneurs ou navires de croisière, Pékin est sur tous les fronts.

Le pied marin. La Chine domine le secteur de la construction navale, à en croire les données du ministère chinois de l’Industrie et des technologies de l’information (MITI). La réalisation de navires a enregistré un nouveau record dans l’Empire du Milieu, avec 21,13 millions de tonnes de port en lourd (Tpl) au premier semestre 2023. Soit une augmentation de plus de 14% sur un an.

Côté nouvelles commandes, les chiffres sont encore plus impressionnants, puisque les armateurs chinois ont reçu pour 37,67 millions de Tpl de demandes, un chiffre en hausse de presque 68% sur un an.

La Chine domine donc le secteur en parts de marché, si l’on retient les trois indicateurs du nombre de navires construits, du volume de nouvelles commandes et de volume du carnet de commandes ce semestre.

Tous types de navires

La Chine a d’ailleurs diversifié ses activités de construction et produit aujourd’hui divers types de navires. Les chantiers de Shanghai ont notamment mis à flot le premier gros paquebot de croisière chinois l’Adora Magic City, début juin. Haut comme un immeuble de 24 étages, ce mastodonte compte 14 ponts, 2.125 chambres et peut accueillir plus de 5.000 passagers. Il subit désormais une dernière batterie de tests avant son lancement officiel.

En mars 2023, le plus gros porte-conteneur au monde, le MSC Tessa était également sorti d’un chantier chinois pour être livré à la Mediterranean Shipping Company. Le navire de 400 mètres possède une zone de pont équivalente à quatre terrains de foot. Il peut transporter plus de 240.000 tonnes de marchandises et embarquer 24.116 conteneurs de taille standard.

Côté militaire, Pékin pèse aussi de plus en plus lourd. Sa capacité de production de navires de guerre serait 200 fois plus élevée que celle de Washington, rapportait ainsi le média The Drive en se basant sur une fuite de l’US Navy.