Rencontre entre les ministres iranien et soudanais des AE après 7 ans de rupture des relations diplomatiques
Par AlAhed avec Irna
Les ministres des Affaires étrangères de la République islamique d'Iran et de la République du Soudan se sont rencontrés ce jeudi et ont discuté entre eux en marge de la réunion ministériel du Mouvement des non-alignés, à Bakou.
Selon le correspondant de l’IRNA, Hossein Amir Abdollahian et Ali al-Sadiq Ali se sont rencontrés et se sont entretenus ce jeudi 6 juillet, en marge de la réunion des ministres des Affaires étrangères et des représentants des dirigeants du Mouvement des non-alignés dans la salle de conférence de Bakou en République d’Azerbaïdjan.
Lors de la rencontre, il a été souligné de dissiper certains malentendus entre les deux pays et de renforcer les relations politiques et économiques entre Téhéran et Khartoum.
Il s'agit de la première rencontre entre les ministres des Affaires étrangères de la République islamique d'Iran et du Soudan, 7 ans après la rupture des relations diplomatiques entre les deux pays.
Auparavant, Hossein Amir Abdollahian avait rencontré et discuté avec les ministres des affaires étrangères du Koweït, de la Malaisie, de la Syrie et de l'Irak en marge du la réunion du MNA.
La réunion des ministres des Affaires étrangères du MNA avec le slogan «Le Mouvement des non-alignés, uni et fort pour faire face aux défis émergents» s’est ouvert hier mercredi avec le discours inaugural du président azerbaïdjanais Ilham Aliyev et se poursuit jusqu'à aujourd'hui.
Cette réunion terminera ses travaux ce soir par la lecture d’une déclaration finale et l'examen de l'approbation du document final de la réunion.
Le Mouvement des non-alignés a été fondé en 1961 en pleine guerre froide à Belgrade, la capitale de l'ex-Yougoslavie, et il comprend des pays qui ne sont ni affiliés ni engagés dans aucun des blocs de puissance mondiaux (les Etats-Unis et l’Ex-Union soviétique) et, en d'autres termes, ne sont pas sur le front du communisme ni du capitalisme.
Cette organisation a poursuivi son activité après la guerre froide, et 120 pays sont ses membres et 21 pays y travaillent en tant qu'observateurs.