noscript

Please Wait...

Rébellion de Wagner : Poutine assure avoir éviter une grande effusion de sang

Rébellion de Wagner : Poutine assure avoir éviter une grande effusion de sang
folder_openRussie access_timedepuis 10 mois
starAJOUTER AUX FAVORIS

Par AlAhed avec sites web

Vladimir Poutine a assuré lundi soir avoir évité un bain de sang, lors de sa première déclaration publique depuis la brève rébellion de Wagner, que son chef Evguéni Prigojine a justifiée pour sauver le groupe paramilitaire et non pour s’emparer du pouvoir. «Dès le début des événements, des mesures ont été prises sur mes instructions directes afin d’éviter une grande effusion de sang», a affirmé le président russe dans une courte adresse télévisée à la nation, soulignant que l’Ukraine et l’Occident souhaitaient «une telle issue fratricide».

Remerciant les Russes pour leur «résilience», leur «unité» et leur «patriotisme», Vladimir Poutine a déclaré que «cette solidarité citoyenne a montré que tout chantage […] est voué à l’échec».

Le dirigeant russe a ensuite fait savoir, par le porte-parole de la présidence, qu’il était «en réunion de travail» avec les principaux responsables de la sécurité du pays, notamment le procureur général, les ministres de l’Intérieur et de la Défense, et le directeur du FSB (service de sécurité). Il les a «remerciés du travail accompli pendant ces quelques jours». Aux membres de Wagner acteurs de la mutinerie, qui a mené certains à un peu plus de 200 km de Moscou, il a proposé d’intégrer l’armée régulière, de «rentrer dans leurs familles et chez leurs proches» ou de «partir en Biélorussie», pays allié où leur patron Evguéni Prigojine doit s’exiler, selon le Kremlin.

Le président biélorusse Alexandre Loukachenko va «très bientôt» prononcer une allocution, a annoncé une chaîne Telegram proche de la présidence, sans précision de date. Lundi soir, Vladimir Poutine a une nouvelle fois accusé le patron de Wagner, sans le nommer, d’avoir «trahi son pays et son peuple» tout en «mentant» à ses hommes. Dans la journée, Evguéni Prigojine avait lui justifié sa révolte par le fait qu’il voulait sauver son organisation, non s’emparer du pouvoir, et que sa tentative a mis en lumière les «graves problèmes de sécurité», selon lui, en Russie.

Dans un message audio de 11 minutes, M. Prigojine n’a pas révélé où il se trouvait, alors que l’accord conclu samedi soir avec le Kremlin par l’entremise du président biélorusse Alexandre Loukachenko prévoit qu’il s’exile en Biélorussie.

Le groupe Wagner a par ailleurs assuré que son siège à Saint-Pétersbourg fonctionnait «normalement», tandis que le chef de la diplomatie Sergueï Lavrov relevait que les paramilitaires allaient continuer leurs opérations au Mali et en Centrafrique. L’organisation a aussi repris son recrutement dans certaines régions de Russie, selon l’agence TASS. D’autre part, les autorités ont annoncé la fin du «régime d’opération antiterroriste» dans la région de Moscou et celle de Voronej, au sud de la capitale.

 

Comments

//