Sayyed Nasrallah aux «Israéliens»: Ne commettez pas une erreur d’évaluation qui risquerait de vous entrainer dans une guerre totale

Par AlAhed

Le secrétaire général du Hezbollah, sayyed Hassan Nasrallah, a mis en garde les dirigeants israéliens contre la guerre majeure dans la région qui conduira l'entité d'occupation à l'abîme et à sa disparition.

S’exprimant à l’occasion de la commémoration de la libération du Liban-sud en l’an 2000 de l’occupation israélienne, sayyed Nasrallah a affirmé que «l'ennemi doit avoir peur, faire attention, ne pas se tromper et ne commettre aucune erreur dans aucun pays qui pourrait conduire à une guerre majeure». «Ce n'est pas vous qui menacez d'une grande guerre, mais c'est plutôt nous qui vous en menaçons», a-t-il riposté aux menaces du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu.

«Si cette guerre a lieu, toutes les frontières seront ouvertes et alors nous vous vaincrons en nombre et en qualité», a-t-il renchéri.

Le numéro un du Hezbollah a mis en relief la faiblesse d’«Israël» qui se cache désormais derrière les murs. «Israël est incapable d'imposer ses conditions dans les négociations avec le peuple palestinien», a-t-il précisé.

Abordant les transformations de l'entité d'occupation, censée être forte et dominante, sayyed Nasrallah a souligné qu’elles résultent d'une longue lutte et des sacrifices. Il en a cité comme exemples, «l’absence de dirigeants influents dans l'entité ennemie en échange d'une confiance écrasante dans l'axe de la résistance en ses dirigeants» et «la faiblesse du front intérieur israélien».

Le secrétaire général du Hezbollah a précisé que «les Israéliens n'ont pas réussi à renforcer leur dissuasion et ils ont réalisé qu'ils paieraient le prix de chaque attaque».

«Les Israéliens sont revenus sur leurs récentes menaces en raison de la panique dans les colonies, de la baisse du tourisme et de l'effondrement du shekel face au dollar, et après la dernière manœuvre du Hezbollah», a-t-il expliqué.

Concernant la normalisation des relations entre «Israël» et certains régimes arabes, sayyed Nasrallah affirmé que  l'entité d'occupation s'est rendu compte que les régimes arabes sont incapables d'imposer la normalisation à leur peuple.

«Le deal du siècle et les paris du soi-disant «printemps arabe» pour parvenir à des règlements humiliants sont tombés», a-til renchéri.

«Il n'y a plus d'hégémonie américaine sur le monde, les choses se dirigent vers un monde multipolaire, ce qui inquiète Israël», a-t-il ajouté.

Evoquant les points forts de l’axe de la résistance, sayyed Nasrallah a cité le facteur humain qui soutient et embrasse la résistance et qui est prêt à lutter pour la préserver. «Nous avons des générations de haute qualité, croyantes, déterminées, des combattants innovateurs, des gens qui luttent à alQods, alAqsa, au Liban, au Yémen», a-t-il déclaré.

«Notre point fort est également le front intérieur de l'ennemi, qui fait face à un déclin idéologique. Cependant, il y a une confiance croissante en la résistance contre une culture de soumission, d'abandon, de soumission et de compromis en Israël», a-t-il poursuivi.

Sayyed Nasrallah a affirmé que «les Israéliens et les Etats-Unis tentent d’imprégner toute bataille contre la résistance d’une couleur iranienne, croyant qu’ils ont affaire à des milices ou des agents qui travaillent pour le compte de l’Iran».

«Ils se trompent et c’est justement là leur tort qui les conduit à de fausses évaluations.  Les factions de la résistance ont demandé l’aide de l’Iran pour servir leur cause, pour défendre leur terre, pour la libérer. Ces factions sont les auteurs de leur résistance : ils la dirigent, l’innovent, la planifient eux-mêmes», a-t-il expliqué.

Sayyed Nasrallah a félicité tout le monde pour ce cher souvenir, la Journée de la Résistance et de la Libération, qui est une grande occasion qui rappelle la grande victoire qui a été remportée au Liban ce jour-là. Il a remercié les factions palestiniennes qui ont participé à la bataille pour libérer le Liban-sud et ont offert des martyrs pendant cette période. Il a également remercié l'Iran, la Syrie et tous les chefs jihadistes qui ont soutenu la résistance. Il a souligné la nécessité de raviver cette occasion, alors que certains  cherchent à faire perdre car c'est une grande expérience que nos générations doivent connaître et les sacrifices qui ont été consentis.

«Cette victoire n'est pas venue gratuitement, ni grâce à des sit-in ou des ingérences, elle est le résultat de longues années de patience et de jihad», a-t-il affirmé.

«Celui qui pense que la bataille avec notre ennemi s'est terminée, a tort, une partie de notre terre est toujours occupée», a-t-il indiqué.