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Mémoires d’un traitre frustré : Vous nous avez traînés derrière vous comme des animaux

Mémoires d’un traitre frustré : Vous nous avez traînés derrière vous comme des animaux
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Par AlAhed

Dans le contexte de la commémoration de la libération du Liban sud, on se rappelle des scènes de grande humiliation de l’armée des agents de l’ennemi.

Le chef des agents au Liban sud, Antoine Lahd en fut un exemple, en mai 2000.

Lors d’une interview accordée au Yediot Aharonot, le 25 mai 2000, le traitre Antoine Lahed raconte sa contrariété : «Vous nous aviez dit que nous sommes vos alliés. Mais soudain, j’ai réalisé qu’Israël ne prend en compte que ses intérêts. J’ai voyagé depuis deux semaines à Paris et j’ai affirmé que m’absenterai pour une certaine période. Je devais plancher sur l’état de mes soldats et des forces de l’ONU, avec l’approche de la date du retrait. Je faisais des contacts d’un moment à l’autre. On me disait que la situation est bien contrôlée. Mais lorsque je me suis rendu à Paris, je n’avais aucune idée sur le début du retrait de l’armée israélienne. Même à mon arrivée à l’aéroport de Paris, ils m’ont dit que la situation est normale. Lorsque j’ai pris l’avion, j’ai compris que tout s’est effondré», a-t-il dit.

Et Lahed d’ajouter : «Mes hommes se sont soudain rendus compte que les sites étaient capturés l’un après l’autre. Un état de confusion régnait, en l’absence des plans. Personne n’a communiqué avec eux ou les a informés à l’avance des faits. J’étais loin d’eux. Il est donc normal que chacun d’eux cherche une issue pour sa famille…mes soldats se sont sentis abandonnés. Ils ont pris la fuite».

Et Lahd d’expliquer : «votre gouvernement et armée m’ont trompé. Vous avez quitté la zone tampon sans m’informer, vous m’avez entrainé derrière vous comme un bête.»

«Je suis en colère. Tout a pris fin pour moi. Dorénavant, ne m’appelez plus le général. Je suis maintenant un homme qui ne possède aucun plan», a-t-il conclu.

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