L’Ukraine est démunie face à cette arme russe, selon des experts militaires

Par AlAhed avec Sputnik

Un atout dans la manche russe. Les bombes planantes guidées sont capables de semer la zizanie dans les défenses ukrainiennes, explique le magazine Military Watch.

Ces munitions, qui peuvent suivre une trajectoire autonome sur plusieurs kilomètres, permettent de réduire les risques pour les avions russes tout en restant très précises.

«Les bombes planées guidées sont beaucoup plus précises, permettant aux avions de frapper beaucoup plus de cibles chaque fois qu'ils bravent les défenses aériennes ukrainiennes. Dans le même temps, leur capacité à voler à environ 70 kilomètres jusqu'à leurs cibles réduit considérablement les risques d'être abattus par rapport au survol direct au-dessus la cible», explique ainsi le média spécialisé.

Les forces ukrainiennes utilisent en outre des systèmes de défenses antiaériennes S-300 de fabrication soviétique, dont la portée est limitée à 100 kilomètres, contrairement aux variantes russes plus modernes, comme le S-300V4 ou le S-400 qui dépassent parfois les 150 kilomètres.

Cette portée limitée est un handicap contre certaines bombes planantes guidées.

Les stocks de bombes planantes guidées ont d’ailleurs considérablement augmenté l’an dernier, la Russie ayant développé leur production à la fois pour répondre aux besoins en Ukraine et pour se protéger contre la présence croissante de l’Otan aux frontières.

La défense antiaérienne aux abois

Au-delà des bombes planantes guidées, la défense antiaérienne ukrainienne doit également faire face à des pénuries de munitions.

De récentes fuites du Pentagone avaient ainsi indiqué que les stocks de la DCA seraient «complétement réduits» d’ici le 23 mai.

L’épuisement des réserves de missiles sol-air S-300 devait pour sa part survenir aux alentours du 3 mai, selon ces mêmes documents.

Les défenses antiaériennes ukrainiennes doivent par ailleurs affronter la pression des drones russes, particulièrement les drones-kamikazes Lancet, qui attaquent en essaim, comme l’expliquait récemment une source bien informée à l’agence russe Sputnik.