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Sahel : des journalistes pris entre la violence des extrémistes et la pression des autorités (RSF)

Sahel : des journalistes pris entre la violence des extrémistes et la pression des autorités (RSF)
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Par AlAhed avec sites web

Couvrir librement les multiples crises du Sahel est de plus en plus difficile pour les journalistes, plus encore depuis que des militaires ont pris le pouvoir dans certains pays, indique Reporters sans frontières dans un rapport publié lundi 3 avril.

La bande sahélienne qui traverse le continent d'ouest en est menace de devenir «la plus grande zone de non-information de l'Afrique», dit RSF dans ce rapport sombre. L'expulsion des correspondantes des quotidiens français Le Monde et Libération par la junte au pouvoir au Burkina Faso ce samedi est venue obscurcir encore le tableau. Le rapport de RSF a été rédigé avant leur expulsion.

La presse locale et internationale fait face à une «dégradation constante» de ses conditions de travail depuis dix ans, dit ce document couvrant le Burkina Faso, le Mali, la Mauritanie, le Niger, le Tchad, mais aussi le nord du Bénin, confronté à des défis sécuritaires similaires.

Il rend compte des attaques par les extrémistes et de la disparition des radios communautaires, très écoutées, parce qu'elles n'adhéraient pas à leur cause. De vastes étendues sont devenues inaccessibles aux journalistes parce que trop dangereuses.

Il décrit des journalistes pris entre la violence des extrémistes et des groupes armés d'une part, et les restrictions, les pressions, les suspensions de médias et les expulsions de correspondants étrangers par les autorités d'autre part.

Les sources sont «terrifiées» par la possibilité de représailles des groupes armés, mais aussi des autorités. Au Mali, au Burkina et au Tchad, à peine arrivés à la tête de leur pays, les militaires ont cherché «à contrôler les médias au travers de mesures d'interdiction ou de restriction, voire d'attaques ou d'arrestations arbitraires».

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