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Netanyahou à Biden: «Les décisions d’Israël ne sont pas fondées sur des pressions venues de l’étranger»

Netanyahou à Biden: «Les décisions d’Israël ne sont pas fondées sur des pressions venues de l’étranger»
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Par AlAhed avec AFP

Joe Biden a estimé mardi 28 mars que le «gouvernement israélien», confronté à un vaste mouvement de protestation contre son projet de réforme de la justice, depuis mis en «pause», ne pouvait pas «continuer sur cette voie».

«Ils ne peuvent pas continuer sur cette voie et je pense que je me suis fait comprendre», a dit le président américain en marge d'une visite en Caroline du Nord, précisant par ailleurs n'avoir pas prévu d'inviter «à court terme» le premier ministre israélien Benjamin Netanyahu à la Maison Blanche.

«J'espère qu'ils y renonceront», a-t-il encore affirmé plus tard à propos du texte de loi, une fois de retour à Washington.

«Israël est un pays souverain dont les décisions découlent de la volonté de son peuple et ne sont pas fondées sur des pressions venues de l'étranger, même quand celles-ci viennent du meilleur de ses amis», a réagi Benjamin Netanyahou dans un communiqué.

Un des plus grands mouvements de mobilisation populaire de l’entité israélienne

L'exécutif américain avait «salué» lundi l'annonce, après trois mois de manifestations, d'une «pause» de cette réforme contestée de la justice en «Israël», tout en continuant à appeler les responsables politiques de l'entité à trouver un compromis le plus rapidement possible.

Porté par l'un des gouvernements les plus à droite qu'ait connu «Israël», le projet de réforme a donné naissance à un des plus grands mouvements de mobilisation populaire de l’entité.

Une première rencontre entre des partis de la majorité et de l'opposition sur ce sujet s'est achevée mardi soir dans «un esprit positif», selon le bureau du président de l’entité Isaac Herzog. Pour le «gouvernement», la réforme vise à rééquilibrer les pouvoirs en diminuant les prérogatives de la «Cour suprême», que l'exécutif juge politisée, au profit du «Parlement». Ses détracteurs estiment au contraire que la réforme risque d'entraîner une dérive illibérale ou autoritaire.

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