Crise en «Israël» : aéroport, universités, hôpitaux, l’entité sioniste paralysée
Par AlAhed avec sites web
«Israël» a basculé, en l'espace de quelques heures, d'un état de tension à un état de crise aiguë. Après le limogeage trop rapide du ministre de la Guerre, Yoav Galant, Benjamin Netanyahou a perdu le contrôle de l'entité sioniste.
La colère de la rue s'est décuplée. Acculé, le Premier ministre devrait annoncer dans la journée qu'il accepte de suspendre le processus législatif sur la réforme judiciaire.
Arnon Bar-David, le chef de la «Histadrout», le principal syndicat des travailleurs israéliens, a ainsi appelé lundi matin à une grève généralisée lors d’une conférence de presse aux côtés des chefs de l'économie. L'Association des médecins a notamment annoncé que les hôpitaux fonctionneraient en mode d'urgence, comme le samedi et les décollages depuis les aéroports sont peu à peu annulés. 73 000 passagers devaient décoller aujourd'hui à l'aéroport avec 428 vols, et les annulations devraient gagner du terrain à mesure que la journée avancera. Pour l'instant, seuls 23 vols ont été annulés.
Le système éducatif et les transports publics fonctionnent normalement mais les écoles et garderies ont annoncé une grève demain.
La paralysie concerne tous les hôpitaux et cliniques publiques. De nombreux centres commerciaux ont également fermé, notamment «Azrieli» et «Dizengoff» à «Tel Aviv», ainsi que ceux du groupe Big. Les travailleurs de la high-tech et de nombreuses universités se joignent au mouvement.
«Les centres commerciaux vont fermer, les usines vont fermer, le pays est paralysé. J'ai essayé tant bien que mal d'éviter la grève et le blocage, mais il est impossible de rester immobiles face à cette situation qui déchire la société israélienne», a notamment déclaré le chef de la «Histadrout». «La grève s'arrêtera dès qu'un plan de négociation clair et convenu sera formulé qui assurera, entre autres, un terrain stable pour le maintien des droits des patients dans le système de santé», a quant à lui martelé l’ordre des médecins.
Le «ministre de la Justice» Yariv Levin confirme avoir accepté la suspension de la réforme judiciaire. «En tant que membre du Likoud, je respecterai toute décision prise par le Premier ministre Benjamin Netanyahou concernant les procédures législatives de la réforme judiciaire. Je sais qu'une situation dans laquelle une personne honnête à ses yeux agirait, peut immédiatement conduire à la chute du gouvernement et à l'effondrement du Likoud», a déclaré Yariv Levin, principal initiateur de la réforme du système judicaire.