noscript

Please Wait...

Ukraine: Biden assure que la Chine «n’a pas livré» à ce stade d’armes à la Russie, Macron travaillera avec Xi pour «la paix»

Ukraine: Biden assure que la Chine «n’a pas livré» à ce stade d’armes à la Russie, Macron travaillera avec Xi pour «la paix»
folder_openEurope access_timedepuis un année
starAJOUTER AUX FAVORIS

Par AlAhed avec AFP

Le président américain Joe Biden a affirmé vendredi depuis Ottawa que la Chine «n’avait pas livré» à ce stade d’armes à la Russie, en dépit de craintes exprimées à ce sujet par les Occidentaux.

«Cela fait maintenant trois mois que j’entends dire que la Chine va fournir des armes importantes à la Russie... Cela ne veut pas dire qu’ils ne le feront pas, mais ils ne l’ont pas encore fait», a-t-il dit lors d’un déplacement chez son voisin canadien.

«Je ne prends pas la Chine à la légère. Je ne prends pas la Russie à la légère», a-t-il ajouté, estimant par ailleurs que les informations faisant part de leur rapprochement avaient probablement été «exagérées».

À l’inverse, Joe Biden a insisté sur les liens renforcés entre Occidentaux.

«Si quelque chose s’est passé, c’est que l’Occident s’est considérablement resserré», a-t-il estimé parlant d’une coalition «unie».

Macron travaillera avec Xi au «retour de la paix»

Dans le même contexte, le président français Emmanuel Macron profitera de sa «visite d’État» en Chine du 5 au 8 avril pour «travailler» avec son homologue chinois Xi Jinping «dans le sens d’un retour de la paix» en Ukraine, a déclaré vendredi l’Élysée.

Le voyage du chef de l’État le conduira à Pékin mais aussi à Canton, a annoncé la présidence française, assurant qu’Emmanuel Macron était «attaché au maintien d’un dialogue constant et exigeant avec la Chine».

Lors d’une visite du président chinois Xi Jinping à Moscou cette semaine, Russes et Chinois ont de leur côté salué l’entrée dans une «nouvelle ère» de leur «relation spéciale».

Mais si le dirigeant chinois a promis son soutien moral et une bouée de sauvetage commerciale, il s’est abstenu de fournir des armes aux soldats russes engagés en Ukraine, ce qui aurait pu entraîner des sanctions occidentales contre son pays.

Washington sanctionne l’avion présidentiel biélorusse

Concernant les sanctions, les États-Unis ont annoncé vendredi de nouvelles sanctions contre le régime de la Biélorussie, accusé de «soutenir la guerre injustifiée de Moscou» en Ukraine, qui visent notamment l’avion du président Alexandre Loukachenko.

Le Département américain du trésor a «bloqué» le Boeing 737 utilisé par le dirigeant biélorusse pour des voyages officiels ou privés, ce qui compliquera sa maintenance.

Les transactions en dollars liées à l’appareil ou la livraison de pièces détachées sont en effet théoriquement interdites par cette mesure.

Le Trésor américain a également pris des sanctions contre deux entreprises publiques: BelAZ, qui vend des camions-bennes dans le monde entier, et MAZ, qui fabrique des camions et des autocars.

Moscou dément tout retrait de Nova Kakhovka

Sur le terrain, un responsable pro-russe dans la région de Kherson, dans le sud de l’Ukraine, a démenti jeudi tout retrait de l’armée russe de la ville de Nova Kakhovka, comme annoncé par le ministère ukrainien de la Défense.

«Je déclare officiellement que tout le personnel militaire russe à Nova Kakhovka, ainsi que dans d’autres endroits sur la rive gauche du Dniepr, reste sur ses positions», a indiqué sur Telegram Vladimir Saldo.

L’armée ukrainienne a pour sa part reconnu jeudi s’être trompée en annonçant un retrait des forces russes de la ville de Nova Kakhovka, affirmant avoir mal analysé les informations reçues.

«L’information sur le supposé retrait de l’ennemi de cette localité a été rendue publique à la suite d’une utilisation incorrecte des données disponibles», a indiqué l’état-major ukrainien sur Telegram.

Comments

//