L’Occident perd sa puissance économique face aux BRICS
Par AlAhed avec Sputnik
La répartition des richesses mondiales change de donne, l’Occident cédant sa place aux BRICS (Brésil, Russie, Inde, Chine et Afrique du Sud). Ils commencent à dominer le G7, selon une étude de Refinitiv Datastream et Acorn Macro Consulting.
La puissance économique des BRICS, avec le Brésil, la Russie, l’Inde, la Chine et l’Afrique du Sud, est en plein essor, montrant une perspective de prédominance face à l’Occident.
Leurs volumes totaux de PIB (produit intérieur brut, principal indicateur de la production économique) ont dépassé ceux des pays du Groupe des sept. Il comprend des pays occidentaux, considérés comme de grandes puissances (Allemagne, Canada, États-Unis, France, Italie, Japon et Royaume-Uni).
À l’échelle mondiale, le taux des BRICS est à 31,5% contre 30,7% pour le G7, selon les données du mois d’octobre 2022, relayées par Refinitiv Datastream et la société britannique de recherche macroéconomique Acorn Macro Consulting.
La parité de pouvoir d'achat (PPA) des pays concernés était à la base de cette analyse des PIB.
Une dynamique positive stable
En plus de cela, ce clivage ne devrait que se confirmer.
Vers 2025, les BRICS pourraient atteindre pratiquement un taux de 35%, alors que le PIB du G7 semble poursuivre sa chute, jusqu’à environ 28%, comme on peut voir sur ce graphique.
D’ailleurs, les pays des BRICS, qui représentent une union d’États non occidentaux, ne cessent de se renforcer à partir d’un taux total d’environ 16% enregistré dans les années 1990.
En parallèle, le poids du G7 s’affaiblit.
En 40 ans, il a perdu près de 15%, passant de 45% à 30,7%.
Cette organisation a tendance à s’élargir, car trois pays, l’Algérie, l’Argentine et l’Iran ont déjà déposé leur candidature à l’adhésion.
D’autres ont également exprimé leur intérêt, à savoir l’Arabie saoudite, le Bangladesh, la Grèce, l’Indonésie, le Kazakhstan, le Mexique, la Syrie, le Tadjikistan, la Thaïlande et la Turquie.