Plus de 80% des Russes ont accueilli positivement le discours de Poutine devant le Parlement
Par AlAhed avec Sputnik
La prise de parole du président russe devant le Parlement a été positivement reçue par 84% des Russes, indique un sondage mené par le Centre Panrusse d'étude de l'opinion publique. Pour 74% d’entre eux, les questions soulevées par M. Poutine étaient importantes.
L’écrasante majorité des citoyens russes ont apprécié le discours de Vladimir Poutine devant le Parlement, tenu le 21 février, selon un sondage russe.
Au total, leur part s’élève à 84%, indique cette étude du Centre panrusse d'étude de l'opinion publique.
Il s’agit d’une hausse de 7% d’avis favorables par rapport à l’adresse précédente devant les parlementaires en 2021.
Entre autres, le discours du président russe a fait bonne impression pour 81% des personnes interrogées (dont 45% totalement positive et 36% plutôt positive).
Pour 41% des sondés, toutes les questions soulevées par le chef de l’État sont «importantes», tandis que 33% ont estimé que «la majorité des questions» l’étaient.
Seuls 11% ont fait part d’une impression «négative», tandis que 5% se sont dits indécis et 3% «indifférents».
Selon 88% des personnes sondées, Vladimir Poutine a exprimé sa position de manière «précise et claire».
Le sondage a été réalisé dans plusieurs villes du pays, dont Moscou, Saint-Pétersbourg, Saratov, Krasnodar, Ekaterinbourg, Perm, Nijni Novgorod et Oulianovsk.
Sujets de l’allocution
Lors de son adresse à l’Assemblée fédérale, Parlement bicaméral russe, le chef de l’État russe a abordé un large éventail de questions.
Il a particulièrement mis en exergue la responsabilité de l’Occident dans le déclenchement du conflit en Ukraine et dénoncé les intentions occidentales de causer une «défaite stratégique» à la Russie. Mais, le dirigeant russe a martelé qu’il était impossible de battre le pays sur le champ de bataille.
Il a annoncé que la Russie suspendait sa participation au traité New Start sur le contrôle des armes nucléaires.
Selon M. Poutine, cette décision est étroitement liée à la situation en Ukraine et aux tentatives d’attaques de Kiev, soutenues par l’Otan, contre l’aviation stratégique russe.
Dans les conditions actuelles, il est devenu impossible que les États-Unis, la deuxième partie au traité, inspectent les sites militaires russes, comme cela était prévu par le traité.