Qaani : L’Iran a contrecarré les projets américains visant à contrôler la région de l’Asie de l’Ouest
Par AlAhed avec PressTV
La République islamique d’Iran a réussi à contrecarrer les tentatives des États-Unis d'établir une présence en Asie de l’Ouest et de placer les nations sous son contrôle, a affirmé le commandant en chef de la Force Qods du Corps des gardiens de la Révolution islamique (CGRI) le général de brigade Esmaïl Qaani.
La République islamique d'Iran, de par sa culture révolutionnaire, a réussi à faire échec aux projets tant ambitieux des États-Unis et ce, malgré leurs 7 000 milliards de dollars dépensés et la mort de 7 000 soldats en Afghanistan que l'ancien président américain Donald Trump a ouvertement annoncés, a indiqué le général Qaani dans une allocution devant l'Assemblée des experts à Téhéran mercredi, 22 février.
Il a noté que l'Iran – indifférent aux complots vicieux ourdis par les ennemis, surtout les États-Unis et le régime israélien - continue de marcher sur la voie du progrès, et est devenu une source d'influence dans la région et dans le monde, et a enregistré des réalisations notables sous la République islamique.
Le commandant en chef du CGRI a souligné que les responsables américains ont changé de stratégie en Asie de l’Ouest. Ils ont, ajoute-t-il, créé le groupe terroriste «Daech» en coopération avec certains Etats de la région.
L'assassinat du général Soleimani, nouvelle phase de complots
Le commandant en chef de la Force Qods du CGRI a également décrit l'assassinat du général Soleimani comme le début d'une nouvelle étape des activités hostiles des États-Unis contre la Révolution islamique se traduisant par une vaste guerre hybride économique et médiatique qui se poursuit toujours.
La culture de la résistance, qui a ses racines dans les concepts et les enseignements originaux de l'islam, est désormais devenue un phénomène mondial et a frustré les pouvoirs hégémoniques, a souligné Qaani.
Les États-Unis ont assassiné le général Soleimani, ancien commandant en chef de la Force Qods du CGRI, et Abou Mahdi Al Muhandis, commandant adjoint des unités de mobilisation populaire irakiennes, lors d'une frappe de drone près de l'aéroport international de Bagdad le 3 janvier 2020.
Les deux commandants étaient admirés par la nation pour avoir éliminé le groupe terroriste «Daech» parrainé par les États-Unis dans la région, en particulier en Irak et en Syrie. L'acte américain a suscité une vague de condamnations de la part des responsables et des mouvements du monde entier et a déclenché d'énormes manifestations publiques dans toute la région, les législateurs irakiens approuvant un projet de loi deux jours après l'attaque exigeant le retrait de toutes les forces militaires étrangères dirigées par les États-Unis.
Cinq jours plus tard, lors d'une opération militaire baptisée Opération du Martyr Soleimani, le CGRI a lancé une volée de missiles balistiques sur la base aérienne d'Aïn al-Assad dans la province occidentale d'al-Anbar en Irak et sur une autre base aérienne à Erbil dans la région du Kurdistan irakien.
L'Iran a déclaré que la frappe de missiles n'était qu'une «première gifle» dans son processus de «vengeance dure» et qui ne sera pas moins que l'armée américaine ne quitterait pas le Moyen-Orient en disgrâce.