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Karabakh : Macron dit à l’Azerbaïdjan vouloir une solution «en urgence»

Karabakh : Macron dit à l’Azerbaïdjan vouloir une solution «en urgence»
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Par AFP

Le président français Emmanuel Macron a exprimé mardi 7 février à son homologue azerbaïdjanais Ilham Aliev «sa profonde inquiétude quant au blocage» d'un axe vital pour l'approvisionnement du Nagorny Karabakh, et s'est dit prêt à travailler à une solution «en urgence».

Dans un appel téléphonique, «le chef de l'État a réitéré sa profonde inquiétude quant au blocage du corridor de Latchine et ses graves conséquences humanitaires», a rapporté la présidence française. «Il a dit sa disposition à contribuer à ce qu'une solution soit trouvée en urgence», a ajouté l'Élysée, semblant proposer une nouvelle médiation d'Emmanuel Macron, qui a aussi réaffirmé «sa détermination à appuyer le dialogue pour qu'une solution pérenne soit trouvée dans la région».

Problème d'accès à la nourriture et aux médicaments

Le blocage du corridor de Latchine risque de raviver le conflit entre l'Arménie et l'Azerbaïdjan autour du Nagorny Karabakh, un territoire que Bakou et Erevan se disputent. Depuis la mi-décembre, des Azerbaïdjanais se présentant comme des défenseurs de l'environnement manifestant contre des mines illégales bloquent une route cruciale reliant l'Arménie au Nagorny Karabakh, un territoire peuplé d'Arméniens. En raison de ce blocage, l'enclave séparatiste qui compte quelque 120.000 habitants est confrontée à des coupures de courant et d'internet, ainsi qu'à des problèmes de chauffage et d'accès à la nourriture et aux médicaments.

Le président français, qui se veut en première ligne diplomatique dans ce conflit mais était resté relativement discret publiquement depuis un précédent appel à Ilham Aliev le 23 décembre, tente ces derniers jours de reprendre l'initiative. Lundi, il avait ainsi appelé le premier ministre arménien Nikol Pachinian pour l'assurer de son «engagement total pour la sécurité de l'Arménie». Il avait ajouté que la levée du blocage du corridor représentait une «priorité».

Parallèlement, l'Allemagne est aussi montée au créneau, invoquant la «responsabilité commune» de «l'Azerbaïdjan et la Russie» dans le dossier du blocus du Nagorny Karabakh. L'Arménie a accusé à plusieurs reprises les soldats russes de maintien de la paix déployés dans ce territoire de ne pas avoir fait assez pour empêcher ce blocage.

 

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