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Rencontre Qalibaf-Salami: l’Iran exhorte l’UE à ne pas commettre d’«erreur» concernant le CGRI

Rencontre Qalibaf-Salami: l’Iran exhorte l’UE à ne pas commettre d’«erreur» concernant le CGRI
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Par AlAhed avec AFP

Le chef du Corps des Gardiens de la Révolution a mis en garde samedi l'Union européenne contre «l'erreur» que constituerait d’ajouter l'armée idéologique de la République islamique sur la «liste noire des organisations terroristes» comme le réclame le Parlement européen.

«Si les Européens commettent une erreur, ils devront en assumer les conséquences», a déclaré le commandant en chef du CGRI, le général de division Hossein Salami, selon Sepah News, le site officiel de cette entité.

Il s’agissait du premier commentaire du général Salami après la décision du Parlement européen.

Les propos du général Salami interviennent après son rencontre samedi avec le chef du Parlement iranien Mohammad Bagher Qalibaf.

Pour sa part, M. Qalibaf a souligné que «l'Iran était prêt à répondre de manière décisive à toute erreur de l'Union européenne concernant le CGRI».

«Nos ennemis n'ont pas une compréhension précise de notre nation, ni du CGRI. Ils n'ont notamment aucune connaissance de la relation qui existait entre la nation iranienne et le Corps des Gardiens de la Révolution», a-t-il affirmé.

Le Parlement européen a adopté mercredi un amendement qui a été ajouté à un rapport annuel sur la politique étrangère, appelant l'UE et ses États membres à inscrire le CGRI sur leur «liste noire des groupes terroristes» pour «violations» présumées des droits de l'homme lors de récentes émeutes en Iran.

Il a également adopté une autre résolution jeudi, appelant à davantage de sanctions contre des individus et entités iraniens.

Cette décision a été fermement condamnée par le gouvernement et les forces armées iraniens.

Le ministre iranien des Affaires étrangères, Hossein Amir-Abdollahian, a vivement critiqué vendredi la résolution non constructive du Parlement européen, la qualifiant d'«une violation de la Charte des Nations unies».

Le président iranien Ebrahim Raïssi a pour sa part condamné jeudi la décision du Parlement européen, affirmant que cette mesure découlait du «désespoir» des Européens.

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