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Les actions destructrices du Parlement européen contre le CGRI viole la Charte de l’ONU, selon Téhéran

Les actions destructrices du Parlement européen contre le CGRI viole la Charte de l’ONU, selon Téhéran
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Par AlAhed avec IRNA

Le ministre iranien des Affaires étrangères, Hossein Amir-Abdollahian, a vivement critiqué la résolution non constructive du Parlement européen pour l'inscription du Corps des gardiens de la Révolution islamique (CGRI) sur sa «liste noire des organisations terroristes», la qualifiant d'«une violation de la Charte des Nations unies».

«Les mesures destructrices du Parlement européen à l'égard du CGRI vont à l'encontre de la Charte des Nations unies», a déclaré le chef de la diplomatie iranienne lors d'un appel téléphonique, vendredi 20 janvier, avec son homologue suédois Tobias Billström, dont le pays assure la présidence tournante de l'Union européenne.

Le CGRI a joué un «rôle constructif dans la lutte contre le groupe terroriste Daech en Irak, en Syrie et dans la région de l'Asie occidentale et a freiné ses attaques terroristes contre les capitales européennes», a-t-il souligné. «Par conséquent, les Européens sont redevables aux efforts du CGRI dans la lutte contre le terrorisme».

M. Amir-Abdollahian a par ailleurs rappelé l'importance de la promotion des relations bilatérales.

«Les liens historiques entre Téhéran et Stockholm ne devraient pas être affectés par certains individus pour leurs propres intérêts personnels et terroristes», a-t-il dit.

Le Parlement européen a adopté mercredi un amendement qui a été ajouté à un rapport annuel sur la politique étrangère, appelant l'UE et ses États membres à inscrire le CGRI sur leur «liste noire des groupes terroristes» pour «violations» présumées des droits de l'homme lors des récentes émeutes en Iran.

Il a également adopté une autre résolution jeudi, appelant à davantage de sanctions contre des individus et entités iraniens.

Cette décision a été fermement condamnée par le gouvernement et les forces armées iraniens.

Le président iranien Ebrahim Raïssi a pour sa part condamné jeudi la décision du Parlement européen, affirmant que cette mesure découlait du «désespoir» des Européens.

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